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L'INFORMATIQUE: UNE NECESSITE ET UN LEURRE
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pistofon



Inscrit le: 30 Nov 2003
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MessagePosté le: Dim Nov 30, 2003 1:39 pm    Sujet du message: L'INFORMATIQUE: UNE NECESSITE ET UN LEURRE Répondre en citant

Depuis peu, le BII est un brevet qui reconnaît, qui valide les compétences informatiques des élèves à la fin du collège.
Je pense que c'est une bonne chose à l'heure où l'usage de l'outil informatique est en pleine expansion sur le plan professionnel, mais aussi social: la preuve, il est devenu un outil de communication.
Le problème est que le matériel mis à la disposition des élèves ne permet pas à chacun de progresser. Pendant que certains collégiens travaillent tout le temps en salle TICE équipée d'ordinateurs ( pour toutes les matières), d'autres n'ont que quelquefois accès à certains ordinateurs qui ne sont toujours pas équipés de LECTEURS CD-ROM!! non je ne plaisante pas.
Alors discuter des connaissances communes, des compétences de base, oui, seulement si les moyens sont à la disposition pour y parvenir, sinon, c'est du vent.
L'Etat doit devenir responsable des moyens donnés aux établissements pour garantir l'efficacité de ses missions et de ses actions.
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cassio



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Messages: 8

MessagePosté le: Dim Nov 30, 2003 2:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord pour le BII mais l'état ne fournit rien aux établissements scolaires. mes enfansts ont la chance que la mairie de notre ville est équipée les établissements scolaires. Mais toutes les villes n'ont pas cette chance . Actuellement dans notre école, les élèves doivent travailler par groupe de 8 . ce qui est peu, je le concède, mais malgré tout , c'est mieux que rien. De plus ces manques de moyens aménent les parents à acheter un ordinateur pour aider leurs enfants. Le ministère en instaurant ce BII, a oublié que tout le monde n'a pas les moyens financiers de s'équiper en ordinateur. Il serait nécessaire que le ministère de l'éducation mettent à disposition des ordinateurs pour que chaque élève puisse accéder à ce brevet.
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 185

MessagePosté le: Mer Déc 03, 2003 4:50 pm    Sujet du message: De l'intérêt du BII Répondre en citant

le BII est effectivement un leurre !

On demande à des élèves de primaire d'être capable d'effectuer une recherche sur internet ou sur un CD-ROM et de vérifier les sources.

Grandiose ...

Les journalistes eux-mêmes ne le font pas toujours !

Pour faire une recherche efficacement sur internet il convient de bien maîtriser l'algèbre de boole. Alors faire croire à des parents que leur chérubin surfe sur le net à l'école primaire c'est vraiment une tromperie.

Je souhaiterais que l'on mette en rapport le coût d'une informatisation correcte de l'école en regard de l'intéret pour les enfants d'un tel enseignement. Que coûte à l'EN, aux municipalités, aux APE et aux parents une heure d'informatique, une heure de math, une heure de voyage scolaire ?

Les adultes de plus de 30 ans ont peur de l'ordinateur comme leurs arrières grand parents avaient peur devant leur téléphone.

On projette ces craintes sur des enfants qui n'ont pas d'apprenhension et qui lorsequ'ils sont confronté à ce nouvel outil se l'approprient très vite.

Qu'on arrête de complexer toutes les municipalités avec ce sujet idiot : un enfant qui attendrait la 6ème pour découvrir un clavier sera en fin d'année à parfaite égalité avec un enfant qui tapotera depuis la maternelle.

L'outil n'a pas besoin d'être démistifié ils n'ont pas la crainte de leurs aînés ils apprendront très vite, ne brûlons pas les étapes !

Il est abhérant de mettre la charrue avant les boeufs en apprenant à se servir d'un tableur avant de savoir compter et d'un traitement de texte avant de savoir écrire.
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christou



Inscrit le: 04 Déc 2003
Messages: 1

MessagePosté le: Jeu Déc 04, 2003 8:49 am    Sujet du message: Le BII Répondre en citant

Etant un ex aide-éducateur, c'était à moi d'enseigner l'outil informatique est de faire passer le BII aux élèves de mon école. Or comme vous l'avez si bien signalé tout ceci n'est qu'un leurre. Ne possédant qu'un seul poste relié à Internet, il était impossible que tout les élèves (en plus de leur cours habituel) puisse, en un temps décent se connecter à internet, apprendre le maniement de base de cet outil de communication, imprimez leur résultat de recherche et ensuite les vérifier.
Sans compter qu'avec trois postes (qui marchait que de temps en temps correctement) il fallait également leur apprendre le maniement du logiciel Word.
Sans des ordinateurs en bon état d'usage et en nombre suffisants, l'apprentissage de l'outil informatique sera et restera toujours un leurre et un outil que les enfants n'apprendront que partiellement, tout au moins dans leurs écoles. Heureusement, qu'ils en ont chez eux!
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Christophe Daudin



Inscrit le: 04 Déc 2003
Messages: 13

MessagePosté le: Jeu Déc 04, 2003 1:15 pm    Sujet du message: Informatique : quel apprentissage ? Répondre en citant

L'informatique est un domaine complexe.
Il me semble qu'il faut distinguer au moins deux niveaux.
1-Familiarisation avec l'outil : clavier, souris, logiciels courants (traitement de texte, navigateur, tableur)
2- Connaissance de l'outil : rôles des organes principaux d'un ordi, rôle du système d'exploitation, représentation interne des données, organisation du système de fichiers, programmation...

Tous les enfants n'ont pas accès au niveau 1 chez eux. En ce sens, le saupoudrage proposé dans les écoles et collèges permet d'y remédier.

Mais c'est nettement insuffisant pour maîtriser cet outil. Par exemple, on voit de jeunes adultes (- de 30 ans), incapables de savoir où ils viennent d'enregistrer leur document. Ce sont des "handicapés" de l'informatique.
Les logiciels et systèmes passent, les fondamentaux restent. Seule une formation de niveau 2 permet de passer d'un logiciel à l'autre, de s'adapter à une évolution.

A quel niveau doit être enseigné ce niveau 2 ?

Pour info, jusqu'en 2000, il existait une option informatique dans les lycées généraux. Elle couvrait ce niveau 2 et était très appréciée des élèves qui la suivait. Elle a été supprimée par M. Allègre pour une question de coût. 10 ou 15 élèves par prof, ce n'est pas sérieux.
C'est ce qui risque d'arriver à bien d'autres options comme les langues peu diffusées par ex., vues les dernières déclarations entendues ici et là.
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 185

MessagePosté le: Jeu Déc 04, 2003 1:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Matériel correct ou pas, l'informatique à l'école primaire c'est un leurre parceque les enfant n'ont pas suffisamment de bagage pour aborder cet enseignement.

Dans mon message, je posais la question du coût de l'investissement par rapport au bénéfice retiré par les élèves, l'enjeu ne me semble pas valoir la chandelle.


Au collège on pourra se reposer la question mais en primaire il est sûr que l'investissement est à fond perdu.
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MPoint



Inscrit le: 02 Déc 2003
Messages: 6

MessagePosté le: Jeu Déc 04, 2003 10:32 pm    Sujet du message: l'informatique est un leurre ... Répondre en citant

Non l'informatique n'est pas un leurre.
Oui elle n'est pas la réponse universelle aux difficultés des élèves.
Un apprentisage sur Word ( outilprofessionnel pour adulte averti) proposé aux élèves est de prime abord une hérésie.
Il existe de plus en plus de logiciels libres élaborés à destination des enfants (par des enseignants ou autres), de nombreux sites coopératifs d'échanges et de correspondance.
La question ( hors matériel) est juste de savoir si c'est un outil ou une discipline.
C'est juste un outil de communication adapté à l'évolution de la société.
Rappellez vous quels griefs a subi le stylo bille lors de son introduction.
Le passage du B2i à l'école primaire s'inscrit dans une démarche globale autour de la maîtrise des langages. On tape un texte, que l'on peut corriger sans ratures, que l'on peut améliorer et qui à l'arrivée sera propre pour être lu. Et oui la finalité de la production passe par la communication.
Les enfants d'aujourd'hui, (jeux vidéos oblige) n'ont pas de problème pour passer d'un dossier à l'autre.
On peut ependant se poser la question de savoir si on leur apprend à avoir une lecture différente ( passer d'une fenêtre à une autre).
Il semble normal d'utiliser un support image vidéo, mais personne ne se pose la question de savoir quels sont les acquis nécessaires pour en profiter pleinement. (image, son, mobilité). On se retrouve devant le même problème pour l'informatique. Quand à l'utilisation des moyens aides-éducateurs pour assurer ces séances, était-ce bien dans leur attribution ou plutôt une délégation de faciliter de la part d'enseignants qui aimeraient retrouver leur porte-plume . L'enseignant est maître de sa classe et doit en assumer la responsabilité.
L'informatique est l'outil de demain, et déjà la fracture existe entre ceux qui auront l'accès et la maîtrise, et ceux qui resteront sur le chemin.
L'information et la communication sont des outils du savoir mais aussi ceux du pouvoir.
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Le bateleur



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 927

MessagePosté le: Jeu Déc 04, 2003 11:44 pm    Sujet du message: Message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement la page)

Luc Comeau-Montasse


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fanmatrix



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MessagePosté le: Ven Déc 05, 2003 10:11 am    Sujet du message: non , mais Répondre en citant

J ignorais que EN offrait des médaillles en chocolat concernant l ' informatique . J ai etez initié par l ' informatique sur un MO5 de Thomson jai tellement aimé que je suis devenue moi meme informaticien . Le probleme vien du fait que la science informatique semble de + en + facile alors qu ' il n en ' est rien . mais tout n est pas négatif on equipe peu a peu les etablissement sous linux ( www.linux.org ) ; le reste de l e education " numerique " reste l affaire des parents
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citron



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Messages: 27

MessagePosté le: Ven Déc 05, 2003 2:41 pm    Sujet du message: lnformatique et examino-manie Répondre en citant

Ciel! J'ignorais l'existence de cet examen. L'examinomanie franç!aise est terrifiante. En mai 68 on avait essayé de faire du brevet un contrôle des notions, acquisitions ou aptitudes fondamentales. À quand l'examen de secourisme, le code de la route, etc...École en grec, skolè = repos, loisir!!! Ne peut-on penser culture gratuite, désir (et EFFORTS d'acquisition bien sûr). Et au contraire faire le ménage dans nos examens qui consacrent une culture de saupoudrage dénoncée sur un fil voisin et exigent de la mémorisation courte de connaissances oubliées le lendemain.
Mais savoir manier l'ordinateur, comprendre un peu comment ça marche, oui bien sûr....
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moz



Inscrit le: 16 Nov 2003
Messages: 10

MessagePosté le: Sam Déc 06, 2003 6:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour rebondir sur le post précédent, je vous informe qu'un certificat pour le code de la route existe, et qu'on parle d'enseigner (?) les gestes pour les premiers soins (!) (ce dès le primaire)
Quand on vous dit qu'on fait de tout.
Excusez pour cette digression dans ce fil.
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Kerkos



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Messages: 227

MessagePosté le: Sam Déc 06, 2003 2:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'informatique, je pense qu'il faudrait démistifié un peu cette machine et remettre un peu les boeufs avant la charrue.
Commençons par s'assurer que l'on sait quoi et pourquoi on doit enseigner dans en informatique et que les personnes qui doivent faire cet enseignement (prof ou intervenant) soit en mesure de monter des projets concert pour l'élève (journal, exposition,...) car comme toute machine, on n'apprends à s'en servir que pour son rendu.
Ensuite, est-il pertinant d'équipé toutes les écoles ou ne vaut-il mieux pas utilisé un lieu commun de style médiathèque en amménageant des crénaux pour chaque école selon ses besoins ? Chaque école, collège, lycée... ne dispose pas de sa propre piscine que je sache.
Or à cela, je ne pense pas qu'il y ai de réponse unique et nationale. Les moyens sont à adapter localement.
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Le bateleur



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 927

MessagePosté le: Sam Déc 06, 2003 8:17 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

Luc Comeau-Montasse


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cpagrave



Inscrit le: 09 Déc 2003
Messages: 1

MessagePosté le: Mer Déc 10, 2003 10:10 am    Sujet du message: le b2i n'est pas un leurre Répondre en citant

domy a écrit:
Matériel correct ou pas, l'informatique à l'école primaire c'est un leurre parceque les enfant n'ont pas suffisamment de bagage pour aborder cet enseignement.

Dans mon message, je posais la question du coût de l'investissement par rapport au bénéfice retiré par les élèves, l'enjeu ne me semble pas valoir la chandelle.

Au collège on pourra se reposer la question mais en primaire il est sûr que l'investissement est à fond perdu.


Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. Je suis parent d'élève et intervenant b2i bénévole dans l'école primaire de mes enfants.

De l'intérêt et de la compréhension des enfants je ne doute pas un instant. Ils se familiarisent avec un outil qui leur sera indispensable dans leur vie d'adulte.
Ce qui me semble poser problème en revanche, ce sont les équipements, un programme seulement défini dans les grandes lignes et le manque de formation pour les enseignants.

- le matériel : C'est la mairie de notre commune qui a fournit les postes. D'une commune à l'autre (et même d'une école à l'autre au sein de la même commune), les chances d'être bien équipé varient.
Par ailleurs, on m'a clairement expliqué que "la commune n'avait pas vocation à se substituer à l'état" en matière d'éducation. Tout cela manque d'équité.

- le contenu du programme : Je rencontre des enseignants qui effectivement ne sont pas très rassurés. Mais ils ne demandent qu'a apprendre. Il n'existe pas à l'heure actuelle un support pédagogique "papier" qui banaliserait ce programme et le rendrait plus accessible.

- le personnel : je ne peux témoigner de notre situation. Départ en retraite d'enseignant non remplacé, postes d'aide-éducateurs supprimés,... Notre école à la chance d'avoir des parents d'élèves disponibles pour animer toutes sortes d'ateliers. Mais comment font les autres ?

Voilà un programme "obligatoire" (b2i) qui nécessiterait des moyens autrement plus conséquents que ce qui existe actuellement.
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Iron Man



Inscrit le: 10 Déc 2003
Messages: 24

MessagePosté le: Mer Déc 10, 2003 1:44 pm    Sujet du message: L'informatique, oui mais doucement! Répondre en citant

L'informatique peut ne pas être un leurre à l'école. Ayant moi meme tenté de faire travailler les élèves sur cet outil en leur faisant faire des rechercher sur internet, je me suis apercu que ce n'est pas si evident! Il y a pleins de "pré-requis" à maitriser, notamment, aussi énorme que cela paraisse, la maitrise du francais. Il faut aussi savoir comment ouvrir une fenetre, comment lancer une requete, comment choisir son mot cle correctement pour avoir le plus de chances d'obtenir une réponse, savoir ou regarder sur l'écran, hors, certains enfants sont incapables de faire cela. L'informatique necessite un aprentissage au meme titre que le reste, sous peine de ne devenir qu'un pseudo aprentissage par réflexes: dès que l'écran change ou que la présentation diffère quelque peu, ils sont perdus!
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oli



Inscrit le: 18 Nov 2003
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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2003 6:43 pm    Sujet du message: l'informatique dès le primaire Répondre en citant

Une des missions de l'enseignement est de permettre à l'enfant de comprendre le monde dans lequel il vit afin, au bout de longues années d'apprentissage, de pouvoir jeter un oeil critique sur ce monde et de pouvoir agir sur celui-ci. C'est peut-être en cela que nous échouons le plus complètement.
Notre premier échec, c'est l'audiovisuel, la télé. La télé fut durant des années le grand satan de l'EN, des instits des profs, parce que grande pourvoyeuse de programmes idiots. Nous lui avons refusé tout statut, nous l'avons rejetée en fin de trimestre pour le film d'avant vacances.
Ce faisant nous sommes passés à côté de deux choses :
1) Un outil de connaissance fabuleux pour peu que l'on soit attentif aux programmes et que l'on s'en serve de manière intelligente.
2) Le monde des enfants est celui de la télé, en la rejetant nous nous sommes coupés d'une partie de leur univers et n'avons pas permis qu'ils en fassent un usage raisonné et critique...c'est navrant.

Aujourd'hui l'informatique occupe une place importante dans notre quotidien et nous devons en tant qu'enseignants nous en emparer et nous en servir pour faire progresser les enfants dès le primaire.
C'est un outil qui doit trouver sa place dans notre enseignement non en remplacement de certains travaux ( cf les remraques des uns et des autres sur le tableur et les opérations ) mais comme partenaire. Ainsi pour faire un exposé, confronter les informations de plusieurs sources, savoir les copier/coller et les présenter de manière satisfaisante, ou bien faire une fiche critique de différents sites internet sur un thème donné, c'est je crois offrir à nos enfants les moyens de s'approprier l'ordinateur en utilisateur intelligent.
Hélas pour ce faire il faut un investissement lourd et pas seulement en matériel. Il faut des enseignants formés, qui prennent du temps pour élaborer des outils (exercices / recherches )efficaces, or trop souvent nous avons vu se créer des salles informatiques avec un seul ou deux enseignants capables de s'en servir avec les enfants ( car c'est autre chose que de savoir s'en servir pour soi-même ) obligeant à faire intervenir des emplois jeunes ou des parents ce qui ne saurait être une solution définitive.
Il faut que tout le monde ait conscience de l'importance de l'enjeu sinon nous creuserons un peu plus le fossé entre ceux qui savent et les autres que nous laisserons aux jeux, aux éditeurs de produits et nous aurons reproduit l'échec de la télé !
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 185

MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2003 9:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Kerkos a écrit:
que les personnes qui doivent faire cet enseignement (prof ou intervenant) soit en mesure de monter des projets concert pour l'élève (journal, exposition,...) .


Vous proposez exactement ce que j'appelle mettre la charue avant les boeufs.

A l'école primaire, les enfants n'ont pas une maîtrise de la langue qui leur permette d'écrire un petit texte court. Ecrire ne serait-ce qu'un article c'est hors de portée des élèves même au CM2.

Pour faire un journal il faut le construire, c'est tape à l'oeil ça plait sans doute à certain parents mais c'est un leurre, ce sont les enseignants qui s'y collent !

Alors pour présenter un journal avec un traitement de texte ... Non une année scolaire n'y suffirait pas. Que l'on se contente de faire une petite rédaction par semaine en utilisant les règles de grammaire et de conjugaison de la semaine ce sera bien. On utilisera un traitement de texte plus tard quand les enseignements fondamentaux seront maîtrisés.

Ecrire un livre, un journal, ce ne sont de toutes façons que des projets tape à l'oeil je le répète, tout ce qui s'appelle projet est d'ailleurs dénué de réalité. On fait des petits exercice simple en primaire. Un projet ça se gère (avec MS-project par exemple ! pourquoi ne pas l'enseigner aux élèves !)

On intéresse les enfants avec des choses à leur portée. Pas avec des projets grandioses gaspilleurs de temps :
Ces projets accessoires qui éclipsent l'essentiel.
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Kerkos



Inscrit le: 27 Nov 2003
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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2003 9:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Freinet faisait des journaux dans ces classes dans les années 1930, ne me ditent pas qu'on ne sait plus le faire aujourd'hui. Cela n'a rien de grandiose, c'est un outil qu'il utilisait pour apprendre et lire et écrire à ces éléves.
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Clacla



Inscrit le: 08 Déc 2003
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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2003 9:44 pm    Sujet du message: Exemple Répondre en citant

Ca existe encore des profs qui font des journaux avec leurs élèves.
Les élèves trouvent les sujets rédigent les articles sous le contrôle de l'instit. Nous sommes dans un milieu rural et mon fils (lorsqu'il était en primaire il y a 2 ans) a participé à ce journal (vendu aux parents et gens du coin).
Les enfants étaient ravis et l'instit abordait ainsi beaucoup de sujets différents (orthographe, rédaction, écoute des autres, explication de l'actualité, etc....).
Maintenant que mon fils est au collège, plus le temps de penser à ces choses.....dommage.
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Le bateleur



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 927

MessagePosté le: Ven Déc 12, 2003 7:19 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

Luc Comeau-Montasse


Dernière édition par Le bateleur le Ven Jan 16, 2004 12:14 pm; édité 1 fois
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oli



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MessagePosté le: Ven Déc 12, 2003 8:51 pm    Sujet du message: Comparaisons Répondre en citant

Le bateleur écrit : "Les enfants de l'école primaire auquels on aurait appris aux débuts de l'automobile, le maniement
- de la manivelle
- des batteries qu'il faut recharger avant de les installer sous le capot
- ... "

Sauf qu'à comparer n'importe quoi on n'arrive nulle part , mais peut-être a-t-on déjà essayé de faire un exposé avec une voiture...pas vous ? Moi non plus.
Par contre, pour faire un exposé, une présentation intégrant des documents, faites utiliser par des enfants une encyclopédie papier lourde et peu commode et une encyclopédie numérique, on verra quel moyen est le plus efficace, en sachant que l'un n'interdit pas l'autre.
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
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MessagePosté le: Ven Déc 12, 2003 9:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le bateleur, je vous reçois 5/5, la comparaison entre le basic et le latin, celle avec l'automobile à manivelle ... Et l'intérêt de l'informatique limité à une poignée d'élèves qui ont du temps pour aborder d'autres choses !

Il faut dire que nous avons en commun d'avoir connu les balbutiement de l'informatique l'époque d'avant l'égémonie de Bill. Et que l'on imagine ce que pourrait être l'évolution de l'informatique demain si elle est aussi imprévisible que celle des 20 dernières années.

Mais que nous sommes isolés dans ce monde du BII, et du haut débit dans les écoles primaires.
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Etienne Walger



Inscrit le: 12 Déc 2003
Messages: 2

MessagePosté le: Ven Déc 12, 2003 9:56 pm    Sujet du message: Re: Le BII Répondre en citant

christou a écrit:
Etant un ex aide-éducateur, c'était à moi d'enseigner l'outil informatique est de faire passer le BII aux élèves de mon école. Or comme vous l'avez si bien signalé tout ceci n'est qu'un leurre.


On ne fait pas "passer le B2i". L'acquisition des compétences de ce brevet ne doit pas être vu comme un objectif à atteindre en soi. L'informatique est un outil de création, de communication, de recherche... Nous utilisons cet outil au service de notre enseignement et des apprentissages autonomes de l'élève. L'acquisition de compétences doit découler des ces activités, construites non pas autour de l'outil mais de ce qu'il permet de réaliser.
La conséquence du manque de moyens est que l'ensemble des élèves n'ont pas la possibilité d'atteindre, pour l'instant, l'ensemble de compétences requises, soit, mais n'en prenons pas prétexte pour "faire du b2i". Et puis soyons optimistes : les moyens viendrons prochainement !
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jaklin



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MessagePosté le: Sam Déc 13, 2003 12:46 am    Sujet du message: informatique Répondre en citant

Egalité est un mot fondamental pour notre école
Le clivage serait encore plus important si on ne proposait pas aux élèves qui n'en ont pas la possibilité d'utiliser un ordinateur à l'école au collège...
Quelle démystification !
Au collège, en technologie nous avons une grande part d'apprentissages à réaliser à l'aide et au sujet de cet outil, en voyant de multiples facettes de son utilisation.
Les élèves aiment ces cours, le côté pratique de ces apprentissages.
Seuls problèmes, le nombre d'élèves, dans la formation pour adulte, on ne dépasse guère des groupes de12 voire 15 personnes; nous sommes obligés de travailler en classes entières avec plusieurs activités...
Cela développe l'autonomie, certes, mais ne permet pas un travail plus personnel et une aide convenable pour les élèves en difficulté.
Il est vrai que les techniques évoluent mais il est plus facile de prendre le train en marche.
Les élèves qui s'adaptent le mieux sont ceux qui ont pratiqué jeunes et qui biensûr ne survolent pas cet apprentissage comme un zapping.
Il faudrait aussi vérifier si les items du B2i sont bien adaptés au niveau scolaire primaire, et si ce doit être évalué par des bénévoles ???
Nos enfants ont tous les mêmes droits et là l'écart se creuse très vite.
Pour bien faire, il faudrait revoir et adapter le niveau de maîtrise de cet outil à l'âge de l'enfant, et surtout permettre aux enseignants du primaire et du collège de travailler avec des groupes et non des classes entières dans toutes ces activités pratiques.
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 185

MessagePosté le: Sam Déc 13, 2003 10:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'égalité des chances ne passe pas par la maîtrise de l'informatique mais bien pas la maîrise des matières fondamentales (français math)

Je ne me suis pas exprimée sur l'intérêt de l'informatique au collège mais en primaire.

Je n'ai rien contre les bénévoles ce qui m'intéresse c'est leurs compétences !

Si la collectivité ne finançait pas un parc de matériel pour les écoles primaires et même maternelle, il y a aurait plus d'argent pour les collèges où cet enseignement commence à présenter un intérêt à condition de limiter les objectifs du BII mais je me suis déjà exprimée là dessus.

Relisez les messages de Le bateleur, ils sont intéressant.

Savez vous à quoi ressemblait un ordinateur il y a 30 ans .

A quoi aurait servi de le démystifier ? les enfants de l'époque ne les ont jamais rencontré.

Que savez vous de l'ordinateur qui sera sur nos bureau dans 15 ans dans 10 ans. Vous êtes incapable de dire ce qu'il sera dans 5 ans ! Moi non plus je vous rassure !
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oli



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MessagePosté le: Sam Déc 13, 2003 1:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Savoir ce que sera l'informatique dans 5-10-15 ans est sans intérêt. Nous travaillons dans le présent et n'avons pas à faire de science-fiction. En partant de ce principe, comme nous ne savons pas ce que serons la médecine, la physique, la biologie et ainsi de suite dans 15 ans il n'y a donc pas le moindre intérêt à les enseigner. Enseignons donc comme vous le souhaitez le français comme il ya 50 ans, revenons au certif des années 20, et nous aurons permis aux enfants d'appréhender le monde dans lequel ils vivent.
Ceux qui invitent à cet enseignement veulent seulement se sentir rassurés car ainsi ils voient que leurs enfants apprennent les mêmes choses que celles qu'ils ont apprises, souvent mal du reste à en juger par le nombre étonnant de fautes d'orthographe que font ceux qui sur ces forums se plaignent de l'abandon des fondamentaux.!
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domy



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MessagePosté le: Sam Déc 13, 2003 1:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous détrompe sur le nombre de participants aux stages pour adultes, je propose des stage pour 8 personnes maximum, et les stages que j'anime depuis 20 ont une moyenne de 4 à 6 personnes, avec une personne pas appareil.

Que pensez-vous de l'affirmation de le bateleur qui dit en substance que moins les élèves ont touché d'ordinateur avant, moins ils ont de mauvaises habitudes à casser et plus ils sont attentifs.

L'ordinateur fait partie de notre vie, oui, de la votre et de la mienne.

Il est sur le bureau de tous les cadres c'est vrai et ils en ont besoin et ça leur est utile.

Que font les comptables avec un ordinateur ? Que font les secrétaires avec un traitement de texte ? Que font la majorité des gens dans les entreprises hormis les cadres ?

Ils utilisent des logiciels spécifiques.

Que font les artisans, les commerçants, les agriculteurs avec un ordinateur ? Ils embauchent une secrétaire ou leur épouse !

Que font les personnes qui ont un ordinateur à la maison ? Ils l'utilisent comme au bureau avec des préoccupations différentes.

Croyez-vous que leur vie sera changée parcequ'en maternelle ils auront fait un rond bleu et qu'en primaire ils auront écrit leur nom avec Wordart ?

Ce n'est pas là que se joue l'égalité des chances.

Des inégalités il y a en a d'autres plus grandes ! Savez vous qu'il y a des enfants qui ont des livres et qu'en plus ils les lisent et qu'en plus ils ont accès à la bibliothèque de leurs parents, et qu'en plus ce sont eux qui sont inscrits à la bibliothèque municipale ? Savez-vous que ce sont les mêmes à qui on lit des histoires le soir avant de s'endormir, savez-vous que ce sont eux qui en maternelle racontent des histoires au passé simple !

Ne croyez-vous pas que réduire les inégalités ce serait leur lire des belles histoires en maternelle et leur apprendre à les lire en primaire ?
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oli



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MessagePosté le: Sam Déc 13, 2003 2:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais vous croyez vraiment que cela ne se fait pas ? De plus ce n'est pas incompatible avec l'informatique et réduire cette dernière au primaire à la caricature que vous en faites est profondément méprisant pour le travail effectué par tous ceux qui s'impliquent dans un apprentissage raisonné de l'informatique à l'école.
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alise



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MessagePosté le: Sam Déc 13, 2003 11:08 pm    Sujet du message: Re: Comparaisons Répondre en citant

oli a écrit:
Par contre, pour faire un exposé, une présentation intégrant des documents, faites utiliser par des enfants une encyclopédie papier lourde et peu commode et une encyclopédie numérique, on verra quel moyen est le plus efficace, en sachant que l'un n'interdit pas l'autre.



Difficile en effet de travailler sans l'ordinateur et nos chers petits l'ont bien compris. Ce qui me désole le plus est l'inégalité d'une commune à l'autre, d'une école à l'autre. Nous en sommes réduits à acheter nos cartouches d'encre pour imprimer les documents de nos élèves.
La maintenance infomatique est quasi inexistante dans la plupart des écoles ...Notre bonne volonté ne suffit pas à pallier toute la misère technologique.
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Jean-Paul JOURDAN



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MessagePosté le: Dim Déc 14, 2003 12:06 am    Sujet du message: Re: De l'intérêt du BII Répondre en citant

domy a écrit:
le BII est effectivement un leurre !

On demande à des élèves de primaire d'être capable d'effectuer une recherche sur internet ou sur un CD-ROM et de vérifier les sources.

Grandiose ...

Les journalistes eux-mêmes ne le font pas toujours !

Pour faire une recherche efficacement sur internet il convient de bien maîtriser l'algèbre de boole. Alors faire croire à des parents que leur chérubin surfe sur le net à l'école primaire c'est vraiment une tromperie.

Je souhaiterais que l'on mette en rapport le coût d'une informatisation correcte de l'école en regard de l'intéret pour les enfants d'un tel enseignement. Que coûte à l'EN, aux municipalités, aux APE et aux parents une heure d'informatique, une heure de math, une heure de voyage scolaire ?




J'ai une pratique en classe de l'informatique depuis 1983 en primaire. Cela veut dire que j'ai aujourd'hui des anaciens élèves informaticiens ...

Bien sûr, si on ne sait pas que faire d'un équipement, il vaut mieux s'abstenir mais je t'assure que j'y vois pour ma part un grand intérêt et le principal, c'est sans doute que c'est le domaine où les différences socio-culturelles seront les plus grandes. Ce qu'on peut apprendre en primaire, c'est à chercher des infos comme on cherche sur un livre, à écrire comme on écrit avec un crayon, à créer de l'image et du son comme on peut le faire avec de la peinture ou de la craie. C'est un outil de plus qui s'intègre à la vie de la classe ...
Indépendemment de ce qu'il apprend, l'élève acquiert une méthode d'approche (très voisine du tâtonnement) ... cela active un grand nombe de fonctions de mémoire procédurale, de déduction, d'intuition etc ... Pour mieux compende ce que je dis, j'ai tenté d'expliqué comment j'intègre cet outil dans ma classe :

www.inforoutes-ardeche.fr/encre-sur-toile/

domy a écrit:
le BII est effectivement un leurre !


Les adultes de plus de 30 ans ont peur de l'ordinateur comme leurs arrières grand parents avaient peur devant leur téléphone.

On projette ces craintes sur des enfants qui n'ont pas d'apprenhension et qui lorsequ'ils sont confronté à ce nouvel outil se l'approprient très vite.

.


Ce n'est pas aussi vrai que tu le dis. On se retrouve nombreux, jeunes papys ou vieux papys ... et fait, c'est plus un comportement face à l'apprentissage du nouveau que l'âge qui est déterminant. Ceux qui ont besoin de "leçon", de "formation" etc ..., les adeptes de la méthode essentiellement déductive ont beaucoup de mal. A l'inverse ceux qui ont une démarche plus indictive, plus auto-didacte aussi , on conquis l'outil tout auatnt que les plus jeunes ... et le même clivage se retrouve dans nos élèves.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Dim Déc 14, 2003 12:31 am    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

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oli



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MessagePosté le: Dim Déc 14, 2003 9:32 am    Sujet du message: ben tiens ! Répondre en citant

1 ) Il n'est en aucun cas question de remplacer l'écriture manuscrite par le clavier, mais seulement de permettre aux enfants d'y accéder également, notamment ceux qui n'ont pas les moyens d'en avoir chez eux.

2) Vous dites que nous livrons de ce fait les enfants aux marchands. Mais, en ne faisant rien, en ne leur apportant aucun regard critique sur l'outil (qualités et défauts...) , en les laissant avec pour seuls interlocuteurs Bill and co, nous laissons le champ libre aux marchands. Qu'il faille trouver une place non envahissante à l'informatique oui, l'ignorer sûrement pas.

3) Vous écrivez cher Bateleur : "mille excuses à ceux que les fautes d'orthographes blessent
la situation de communication sur internet est entre l'écrit et l'oral ...
à l'oral, on se relit peu,
il faut vivre avec son temps"
Cette affirmation est vraiment peu convaincante mais c'est dimanche, alors Paix sur le monde !
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Le bateleur



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MessagePosté le: Dim Déc 14, 2003 7:29 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
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katrine



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MessagePosté le: Dim Déc 14, 2003 10:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les adultes de plus de 30 ans n'ont pas forcément peur de l'ordinateur. Pour la plupart, ils n'ont pas reçu de cours d'"informatique" à l'école. Pourtant, nombre d'entre eux utilise cet outil sans aucune mystification. Chaque entreprise utilise un système qui lui est propre et répartit les accès en fonction des différents niveaux de responsabilité. A chacun de s'adapter dans le cadre de son emploi!

L'informatique à l'école primaire et au collège dit "unique" ne présente donc que peu d'intérêt dans la mesure où la plupart des enfants n'utiliseront cet outil que dans un cadre limité. Une formation plus spéciffique sera nécessaire en fonction de la filière que l'enfant choisira.

Aujourd'hui, les matières enseignées à l'école primaire sont de plus en plus variées. L'enfant est sensibilisé sur beaucoup de sujets au détriment des matières plus "fondamentales". Il sait envoyer un message via Internet mais ne sait pas correctement écrire le message qu'il envoie.

Par ailleurs, chacun sait que l'apprentissage sans l'usage ne vaut pas grand chose en matière d'"informatique" et son enseignement "sporadique" en primaire ne peut donc être efficace. C'est donc une découverte pour certains et un moment de détente pour d'autres, mais certainement pas une sensibilisation indispensable pour l'avenir de l'enfant. Certains pensent de même pour l'orthographe!!!!!!!!!
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Le bateleur



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MessagePosté le: Dim Déc 14, 2003 11:14 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

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Luc Comeau-Montasse


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domy



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MessagePosté le: Lun Déc 15, 2003 10:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oli a écrit

Citation:
Mais vous croyez vraiment que cela ne se fait pas ? De plus ce n'est pas incompatible avec l'informatique et réduire cette dernière au primaire à la caricature que vous en faites est profondément méprisant pour le travail effectué par tous ceux qui s'impliquent dans un apprentissage raisonné de l'informatique à l'école


Vous m’avez mal comprise. Je ne méprise personne et surtout pas les bénévoles.

Je cherche à démontrer que le programme du BII est aberrant parce que les enfants doivent maîtriser d’autres chose indispensables pour aborder le programme du BII or ses enseignements sont délaissés au profit d’autres enseignements illusoires.

Que l’ordinateur puisse être utilisé intelligemment et constituer un support intéressant de la réflexion je ne le nie pas. Qu’il soit incontournable, c’est archi faux.

Par contre, pour faire un exposé, une présentation intégrant des documents, faites utiliser par des enfants une encyclopédie papier lourde et peu commode et une encyclopédie numérique, on verra quel moyen est le plus efficace, en sachant que l'un n'interdit pas l'autre.

Efficace, ça veut dire quoi ?

Autrefois les professeurs (parce qu’on ne faisait d’exposés qu’au collège)

Pour moi un exposé c’est faire une recherche assimiler et comprendre le sujet qu’on a embrassé, être capable de classer ces idées dans un plan et construire.

Le couper coller c’est rapide et efficace, les élèves peuvent en effet « faire » un exposer sans même avoir lu ce qu’ils « écrivent ».

Il faut savoir si l’intérêt est que l’exposé soit fait ou si l’intérêt est que l’élève ait lu, compris, classé, écrit (je veux dire construit des phrases)

Vous voyez bien que ce n’est pas en primaire que l’on peut faire ce travail !

Alise a écrit

Citation:
Difficile en effet de travailler sans l'ordinateur et nos chers petits l'ont bien compris. Ce qui me désole le plus est l'inégalité d'une commune à l'autre, d'une école à l'autre. Nous en sommes réduits à acheter nos cartouches d'encre pour imprimer les documents de nos élèves.
La maintenance infomatique est quasi inexistante dans la plupart des écoles ...Notre bonne volonté ne suffit pas à pallier toute la misère technologique.

Il faut savoir placer sa bonne volonté au bon endroit !

Acheter des cartouches c’est une générosité mal comprise mais ce n’est pas de la bonne volonté.

Se donner les moyens de faire en sorte que les élèves sortent de primaire en maîtrisant les fondamentaux, c’est du professionnalisme qui participe vraiment à réduire les inégalités sociales !

Pour enseigner l'informatique, il est vital d'être capable de faire un premier niveau de dépannage. La bonne volonté ne suffit pas ! D'ailleurs enseigner l'informatique sans avoir suffisamment appréhender le fonctionnement de l'ordinateur dans son entier, ça ne me semble pas réellement possible ou intéressant.


Vous êtes nombreux à parler d’égalité des chances et le fait que certains enfants possèdent un ordinateur chez eux laisse croire qu’ils vont être avantagés par rapport aux autres : c’est faux !

Comment est utilisé l’ordinateur à la maison ? Généralement comme une console de jeux !

Combien les enfants passent-il de temps face à la télé devant des programmes instructifs et combien de temps y passent-ils à s’abrutir ?

Je suis persuadée que devant l’ordinateur le problème est le même.

Si ce sont des outils éducatifs c’est bien, et cela suppose de la disponibilité de la part des parents (surtout l’ordinateur) si ce sont des garde d’enfants c’est catastrophique !

Oli, vous êtes très à cheval sur l'orthographe, c'est tout à votre honneur !
Je suis consciente de faire aussi des fautes de frappe et d’orthographe sur ce forum, ce n’est pas une insulte aux autres internautes, c’est le résultat d’un peu de précipitation.

Vous vous permettez de critiquer l’orthographe des autres, relisez-vous vous serez sans doute surpris !

Et puisque vous parlez d’orthographe, parlons-en ! Que coûte une leçon d'orthographe pas rapport à une leçon d'informatique en primaire ?

Laquelle des deux est la plus indispensable !
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oli



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MessagePosté le: Lun Déc 15, 2003 11:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chère Domy vous écrivez
Citation:
Vous vous permettez de critiquer l’orthographe des autres, relisez-vous vous serez sans doute surpris !

Vous avez dû disséquer mes quelques envois pour y chasser les fautes, c'est une saine activité mais pour ce qui est du sens de mon propos il vous a semble-t-il échappé. Je ne critique pas l'orthographe des autres mais je pense que l'argument "l'orthographe des jeunes est déplorable" perd un peu de son poids lorsqu'il se trouve dans des textes eux-mêmes mal relus.
Quant à savoir ce sur quoi je suis à cheval... je vous laisse libre de vos interprétations.
Un dernier point cependant, vous écrivez qu'un exposé exige un travail de réflexion et d'organisation, je suis bien d'accord avec vous, et je ne vois pas en quoi un enfant travaillant sur un ordinateur pourrait s'en passer.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Lun Déc 15, 2003 6:18 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

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Luc Comeau-Montasse


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Franck Steel



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MessagePosté le: Lun Déc 15, 2003 6:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
"Plongé dans un milieu bien plus stimulant que leurs ancètres (!)


c'est vrai que c'est assez ahurissant de lire cela. Enfin, c'est vrai que nous n'avons pas forcément la même interprétation littérale du mot "stimulant".

Betleheim doit se retourner dans son tombeau. Socrate en régurgiter sa cigüe. Et les hyperactifs acquiescer à tout va.

Ca se trouve en grande surface le Tao de Porcinet, ou bien faut commander ?
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Le bateleur



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MessagePosté le: Lun Déc 15, 2003 10:32 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

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Luc Comeau-Montasse


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guf



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 7:59 am    Sujet du message: Re: De l'intérêt du BII Répondre en citant

domy a écrit:
...On demande à des élèves de primaire d'être capable d'effectuer une recherche sur internet ou sur un CD-ROM et de vérifier les sources.

Grandiose ...

Les journalistes eux-mêmes ne le font pas toujours !

Pour faire une recherche efficacement sur internet il convient de bien maîtriser l'algèbre de boole. Alors faire croire à des parents que leur chérubin surfe sur le net à l'école primaire c'est vraiment une tromperie....

Mes élèves de C.E.2 sont capables de faire une recherche sur Internet.
Quand tout le monde s'y met depuis la maternelle et avec les moyens techniques (site à disposition), c'est tout à fait possible.
Les élèves de mon école qui arrivent en 6ème en savent beaucoup plus que pas mal d'adultes en maîtrise de l'outil informatique.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 10:41 am    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

Luc Comeau-Montasse


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lucia



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 12:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je fais partie d'une génération qui a découvert l'usage du micro-ordinateur (l'informatique c'est autre chose) en arrivant à l'université. Et ça va merci je m'en sors ! Mais auparavant, j'avais appris à lire, à écrire, à compter, à déduire, à raisonner ...
Je suis maintenant face à des élèves (post bac) qui me regardent quand je leur suggère de rechercher un mot dans le dictionnaire comme si j'avais proféré une insanité ... et qui ne savent pas pour autant effectuer une recherche efficace sur l'Internet (problèmes de méthodologie, de vocabulaire, d'orthographe, de hiérarchisation ...).
Alors oui ils font de très jolis rapports, exposés, très colorés, très illustrés ... mais bourrés de fautes et dont le fond est inconsistant.
L'informatique est un outil, seulement un outil et doit le rester. Que mes enfants aient accès à l'Internet à l'école est le cadet de mes soucis quant à ce que je souhaite qu'ils y acquièrent.
Un dinosaure sur le web.
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 2:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Citation:
"Plongé dans un milieu bien plus stimulant que leurs ancètres (!)

c'est vrai que c'est assez ahurissant de lire cela. Enfin, c'est vrai que nous n'avons pas forcément la même interprétation littérale du mot "stimulant".


Je ne comprends pas ce qui vous choque, les enfants sont en effet très sollicités beaucoup plus que nous il y a 30 ou 40 ans.

Ils ont plus de supports (jeux, livre, appareils) à leur portée que nous n'en avions nous mêmes et nous en avions plus que nos grand'parents.


Citation:
L'informatique est un outil, seulement un outil et doit le rester. Que mes enfants aient accès à l'Internet à l'école est le cadet de mes soucis quant à ce que je souhaite qu'ils y acquièrent.
Un dinosaure sur le web.


Bienvenue au club, je me sens aussi très dinosaure, non seulement sur le web mais surtout dans la société. Quand je suis face à un pédiâtre qui me demande si mon fils (à 3 ans) est autonome, s'il met la télé tous seul, etc.

Les bras m'en tombent !

Au milieu des autres parents, face aux enseignants, je me sens souvent dinosaure, ça me fait très plaisir quand je rencontre des parents aussi dinosaure que moi. Ah si mes enfants pouvaient rencontrer des enseignants dinosaure !

L'informatique est un outil et seulement un outil. En dehors des informaticiens dont c'est le métier, il est utilisé à des degré divers suivant qui l'utilise. Un crayon de papier n'est pas utilisé de la même manière dans les mains d'un comptable, dans celles d'un artiste ou dans celles d'un desinateur industriel.

De même la formation à l'informatique se calquera sur le besoin du professionnel avant qu'il entre dans la vie active en fonction de l'évolution de l'outil au moment opportun.

Une calculatrice dans les mains de quelqu'un qui ne sait pas compter peut occasionner plus de dégats que de gain de temps.

Automatiser un processus qui n'est pas complètement au point est une catastrophe. La calculatrice et l'ordinateur à l'école primaire c'est un peu la même chose !
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chauvet



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 6:02 pm    Sujet du message: Re: De l'intérêt du BII Répondre en citant

EXACT.

très bien dit.

Le bateleur a écrit:
domy a écrit:

Les adultes de plus de 30 ans ont peur de l'ordinateur comme leurs arrières grand parents avaient peur devant leur téléphone.

On projette ces craintes sur des enfants qui n'ont pas d'apprenhension et qui lorsequ'ils sont confronté à ce nouvel outil se l'approprient très vite.

Qu'on arrête de complexer toutes les municipalités avec ce sujet idiot : un enfant qui attendrait la 6ème pour découvrir un clavier sera en fin d'année à parfaite égalité avec un enfant qui tapotera depuis la maternelle.

L'outil n'a pas besoin d'être démistifié ils n'ont pas la crainte de leurs aînés ils apprendront très vite, ne brûlons pas les étapes !

Il est abhérant de mettre la charrue avant les boeufs en apprenant à se servir d'un tableur avant de savoir compter et d'un traitement de texte avant de savoir écrire.


Absolument

et il y a même pire,

Utilisant les ordinateurs (computeur me parait plus juste cette machine n'ordonne ni n'ordine rien) en mathématiques pour de la géométrie dynamique ou des séances de travail systématique,
a chaque fois que je viens avec une classe nouvelle,
j'observe que les élèves qui sont le plus perdu,
sont souvent ceux qui ont l'habitude de la machine,

Ils pensent parce qu'ils utilisent quelques produits
qu'ils sauront se débrouiller sur celui que l'on manipule

Très souvent,
comme la personne qui a appris le piano seul avant de prendre des cours et qui doit casser de mauvais doigtés, ils ont de mauvaises habitudes,
pire,
la grande confiance qu'ils ont en leur maîtrise de la machine, les empêche souvent de recevoir le conseil que l'on peut leur donner.

Dernière observation.

L'ordinateur est, de nos jours
un peu comme l'automobile qu'il fallait démarer à la manivelle, dont le fonctionnement était assez aléatoire (truffé bugg ?)
de nos jours la voiture
surtout telles qu'aux USA c'est à dire avec une boite automatique,
est d'une utilisation bien plus aisé.

Ce qui est devenu important est ailleurs
au niveau du code de la route

Que savons nous des ordinateurs des années 2015,
lorsque les élèves qui sont actuellement en 6ème chercherons leur premier emploi ?

Luc Comeau-Montasse
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avsi



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 6:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je dois reconnaitre que de vous lire tous me fait envisager le problème de l'informatique à l'école d'une façon tout à fait différente.
Cette révolution technologique qu'est l'ordinateur individuel doit-elle encombrer les heures de classes ? l'école est-elle un lieu de culture ou bien de formatage ?
Pour moi l'ordi à l'école est un outil et non une matière. Et cet outil on l'utilise en fonciton des besoins et des capacités.
Comme bien des parents sûrement j'ai vu mon fils collégien rechercher des informations sur internet pour le "prof" et lui-même ne rien lire des documents ainsi trouvés. Mais le travail individuel à présenter devant la classe ne semble plus au goût du jour dans nos collèges et lycées. Et l'exposé ne fait plus recette.
La recherche de documents ne semble plus déboucher sur un travail abouti. Maintenant on fait vie de classe, les sections littéraires apprennent à utiliser "excel". Mais on ne s'inquiète pas de ces même élèves qui n'ouvrent pas un livre et les parents doivent les virés des "chats" le soir....
La communication à tout va.....

Le budget nécessaire pour équiper une école est colossal, alors que bien souvent les bibliothèques ne sont pas bien pourvues.
Si la capacité à analyser à synthétiser à acquérir des connaissances n'est pas favorisé par l'utilisation de l'informatique, alors celle-ci n'a peut-être pas sa place dans les écoles.

Nos enfants ne sont pas plus stupides que nous et sauront très bien dans le cadre de leur formation professionnelle apprendre les logiciels qui leur seront utiles.

Dans ce cas il est peut-être souhaitable de placer l'ordinateur à sa place au CDI, comme support pédagogique, libre à chacun de l'utiliser.

Je croyais naïvement que l'ordinateur pouvait être un support pédagogique. Je rêvais d'interactivité, de lien sociale pour les enfants hospitalisés ou trop lourdement handicapés pour être scolarisés "normalement".
Certains inconvénients m'avaient échappé.
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guf



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 7:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

avsi a écrit:
Je croyais naïvement que l'ordinateur pouvait être un support pédagogique.

Bien entendu que c'est un support pédagogique, tout dépend comment on l'utilise !
Dans mon emploi du temps les deux périodes de 45 minutes que je consacre à l'utilisation de l'outil informatique par semaine, sont appelées "multidiscipline" car on n'y fait pas de l'informatique mais on utilise les ordinateurs à des fins pédagogiques.
L'ordinateur est un complément à tout ce qu'on peut utiliser dans sa classe pour enseigner. Je le considère comme un plus.
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Franck Steel



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MessagePosté le: Mar Déc 16, 2003 8:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je ne comprends pas ce qui vous choque, les enfants sont en effet très sollicités beaucoup plus que nous il y a 30 ou 40 ans
.

sollicités oui , stimulés ça dépend du sens qu'on donne à ce mot.
cf plus bas:
Citation:
Ils ont plus de supports (jeux, livre, appareils) à leur portée que nous n'en avions nous mêmes et nous en avions plus que nos grand'parents.


qu'est ce qui est plus stimulant 3 heures de télévision ou 1 h de lecture de Zola ?

allumer un ordinateur et jouer à Rayman2 pendant 2 heures ou bien discuter avec son grand père de la grande guerre et de la vie dans les tranchées ?

Il suffit de regarder la production d'ondes alpha dans les deux cas pour voir qui est transformé en zombi "sollicité" et qui a une chance d'apprendre qqchose de nouveau.
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JCh



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 1:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Franck :)

Je me fais le même genre de réflexion devant la profusion de jouets de ma fille de 3 ans.
Elle "zappe" les jouets les uns après les autres. En fait la seule chose capable de lui plaire durablement, c'est quand un adulte s'occupe d'elle, parfois pour lui montrer comment utiliser les jouets.

Un jouet n'est qu'un objet, a priori sans intérêt. En lui montrant comment jouer, en jouant avec elle, le jouet devient un jeu : l'objet devient une activité.

Et nos enfants ont cent fois plus de jouets que nos parents n'en avaient, mais ils n'ont pas plus d'activités. Et sans doute moins.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 5:33 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

Luc Comeau-Montasse


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Le bateleur



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 5:54 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

Luc Comeau-Montasse


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Jean-Paul JOURDAN



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 6:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="Le bateleur"]
avsi a écrit:


J'ai aussi cru naïvement à l'ordinateur comme support pédagogique
(j'ai d'ailleurs développé des centaines d'heures de cours sous forme de didactitiels ou d'animations)
et devoir reconnaître que je projetais bien trop dans cet outil,
m'est également douloureux,
...
en même temps,
cela m'a aidé à mieux comprendre ce qu'est réellement enseigner
...
et à définir les moments où l'ordinateurs peut effectivement aider l'élève.

Luc Comeau-Montasse



Je ne sais pas si mon expérience peut intéresser quelqu'un ... pourtant, si je me retourne un peu, je m'aperçois de toute la place que l'informatique a tenue dans ma vie professionnelle d'instituteur!
J'ai rencontré l'informatique en 83 avec le plan IPT et un peu comme Obélix, je suis tombé dans la Marmite :-)
Je suis devenu progammeur et l'informatique n'a depuis pas quitté ma classe ...

si des lecteurs veulent des précisions, je leur propose d'aller visiter mon site où j'explique le plus précisément tout ça:

http://www.inforoutes-ardeche.fr/encre-sur-toile/pedagogie/index.htm


C'est aussi dans ma carrière, le tournant à partir duquel mes élèves ont commencé à réussir significativement mieux au collège et après que les élèves des écoles voisines et ce, non seulement pour les quelques gars de chez nous qui ont utilisé leur avance en connaissance de la machine pour en faire leur profession à un niveau d'étude qui ne leur était pas promis (fils d'ouvriers ou d'agriculteurs qui deviennent ingénieurs).


Ma vision de l'informatique évolue bien entendu avec l'évolution technique et depuis que j'ai obtenu une connexion adsl, c'est un autre univers que je découvre ... et quand je compare le travail de ma dernière fille (classe de 1 ère) avec celeui de mes deux aînés, je prends la mesure de toute l'évolution.


ET pourtant, j'ai envie de dire que rien n'est si simple
à Noël, je donnerai à ma petite fille le carton, pas l'ordinateur qui était dedans...

En classe (Cours Moyens)les logiciels ludo-éducatifs, atout-clics et autres Adi bout que j'ai découverts à mon arrivée ont rejoint la poubelle... Restent quelques petits "apprentisseurs" mais surtout le traitement de texte, d'image et du son ... un peu de tableur aussi et un peu de de programmation. Je privilégie les "ouverts". Quelques CD aussi et on commence à utiliser le Net comme une formidable bibliothèque de classe finalement pas chère !

Mais bien sûr , la machine n'est qu'un outil ... à la fois livre et crayon plus riche et plus dangereux qu'un live, plus efficace et plus menaçant que la craie. Un outil dangereux à dominer pour ne pas qu'il nous domine mais un outil fascinant.

Les sages Grecs s'élevèrent autrefois contre l'écriture qui tuerait la mémoire,
La découverte de l'imprimerie a tellement boulversé son époque qu'elle a sans doute été un élément essentiel dans le développement de la réforme et plus généralement des idées ...

Il restera de l'informatique une révolution au moins aussi importante et je ne suis pas sûr qu'elle soit toute négative.
J'ai envie d'aider mes élèves à s'approprier cet outil, pour leur bonheur, pas pour leur perte et cela passe par une réflexion avec eux sur ces thèmes.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 10:33 pm    Sujet du message: messages supprimés Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
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guf



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le bateleur a écrit:
Voilà une occasion de descendre un peu (ou de monter ;) ) dans le concrêt.
Pouvez-vous donner quelques exemples d'activités pratiqués
(en précisant si possible les logiciels utilisés)

Merci d'avance

Luc Comeau-Montasse

Et bien par exemple depuis trois semaines nous avons travaillé sur l'élaboration d'une carte de Noël. Il a fallut utiliser Internet pour rechercher une poésie et des illustrations (moteur de recherche Google), puis mettre en page le tout (Word ou Openoffice) pour enfin imprimer recto-verso. Chaque enfant s'est débrouillé tout seul avec mon aide technique, mais chacun a obtenu sa carte de Noël. Et il faut voir dans ces cas là le bonheur qu'ils ont de voir sortir de l'imprimante le fruit de leur travail. C'est un réel plaisir aussi pour un enseignant de voir ses élèves savourer le résultat obtenu.

Autre exemple : tous les matins un élève de ma classe envoie un message à une école francophone pour demander une photo de l'école afin de la mettre dans notre site(http://ecole.magnicourt.free.fr). Et bien c'est pareil, il faut voir la joie des élèves lorsqu'une école nous répond (très peu le font) et nous envoie une photo de leur bâtiment.

J'essaye le plus possible à faire utiliser l'informatique pour du concret. Quand on a besoin d'une information, d'un document on fait de la recherche sur Internet. Ce qui ne m'empêche pas de faire utiliser aussi les dictionnaires, l'encyclopédie et l'atlas qui sont dans ma classe.

Allez un dernier exemple.
Depuis un mois et demi nous suivons sur Internet le navigateur Jean Luc Van Den Heede qui est parti pour un tour du monde en solitaire. On peut suivre son avancée par l'intermédiaire de son site(www.vdh.fr). Ce travail m'a permis "l'air de rien" de faire du français (lecture des récits de navigation, écriture de messages à Jean luc, vocabulaire liée à la mer), des maths (calculs de distances parcourues et des durées, conversions entre unités marines et terrestres), de la géographie (les mers et océans traversés, les pays et continents effleurés), des arts plastiques...

Voilà quelques exemples de mon utilisation de l'outil informatique.
Je dois préciser que notre école bénéficie d'un site composé de 12 PC et que nous en avons aussi un dans chaque classe. Ils sont tous reliés en réseau et nous avons une connexion à internet permanente par une ligne Numéris.

Alors c'est vrai que nous bénéficions de bonnes conditions mais le matériel ne suffit pas, il faut aussi avoir la volonté d'utiliser cet outil. Dans mon école j'ai incité et aidé mes collègues et maintenant les élèves fréquantent le site des maternelles moyens aux C.M.2.

Je termine en donnant un autre argument pédagogique aux réfractaires de l'informatique : je constate que l'utilisation de l'ordinateur permet à certains élèves en difficulté scolaire ou hostiles au côté institutionnel de l'école de s'exprimer différemment, de se trouver des compétences là où ils pensaient avoir totalement échoué.

Je rejoins complètement Jean-Paul JOURDAN dans sa vision de l'informatique à l'école.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2003 11:09 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
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Luc Comeau-Montasse


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MessagePosté le: Sam Déc 20, 2003 5:37 pm    Sujet du message: Exemples d'applications Répondre en citant

Le dernier congrès de l'AGIEM à Poitiers montrait de nombreux exemples d'utilisation des TICE. Le site doit encore être consultable.

Utiliser l'informatique pour faire des clipart, c'esst effectivement assez dommage.

Je vous cite des exemples, adaptés à la maternelle :

- Jeux de piste-découverte du village
- Travail sur les graphismes à partir de photos numériques
- Création de contes et déclinaison animée sous forme de powerpoint
- Travail sur l'écologie d'une mare
- Réalisation d'un trombinoscope animé partant d'autoportraits scannés
- Correspondance internet avec village voisin ou écoliers africains
- Diaporama avec photo numériques pour retravailler une sortie scolaire
- ...

Les sujets sont relativement classiques, mais l'outil informatique offre de nouvelles possibilités (internet, photo numérique, animation, travail d'image...)

Les enfants apprécient l'utilisation des PC, qui a des vertus pédagogiques notamment pour certains enfants inhibés, qu'elle contribue à faire "éclater".

L'essentiel est qu'il préexiste un vrai projet pédagogique.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Sam Déc 20, 2003 9:06 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
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Michel Delord



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 8:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Sur le rapport entre l'informatique et l'ensignement, je vous propose une petite bibliographie qui porte sur un aspect particulier, celui du calcul car il permet de voir sur un exemple extremement simple ce que signifie l'automatisation de certains processus de pensée - l'informatisation, c'est en gros cela -, ce que l'on y gagne et ce que l'on y perd.

Mais pour commencer une citation de Alin Connes , medaille Fields de Mathématiques sur l'utilisation de l'ordinateur pour un mathématicien

Citation:
« Quand on effectue un long calcul algébrique,la durée nécessaire est souvent très propice à l’élaboration dans le cerveau de lareprésentation mentale des concepts utilisés. C’est pourquoi l’ordinateur, qui donne lerésultat d’un tel calcul en supprimant la durée, n’est pas nécessairement un progrès.On croit gagner du temps, mais le résultat brut d’un calcul sans la représentationmentale de sa signification n’est pas un progrès »

in Ilke Angela Marechal Sciences et imaginaire . Contribution d’Alain Connes : « A larecherche d’espaces conjugués » Editions Albin Michel 1994


Donc une petite bibliographie, de 2003 à 1887 :

2003

Société Mathématique de France et SMAI :
textes pour la réunion du 11 Octobre 2003 sur les nouveaux programmes du primaire

1- Un scoop : ce que pensait Jules Ferry de l’utilisation des calculettes

Lire notamment l’annexe : « Comment "avoir juste" sans comprendre »

http://michel.delord.free.fr/ferry_calc1.pdf

2 - A propos du calcul mental

http://michel.delord.free.fr/ferry_calc3.pdf


2001

Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication: un pas de plus dans l'enseignement taylorisé d'une pensée taylorisée


http://www.sauv.net/nticd.htm

1998

Calcul humain, calcul mental et calculettes : questions pédagogiques

http://www.sauv.net/delord/calcul/calc-index.html

1981

Collection ERMEL CM
Extraits : Chapitre 2. Calcul mental


http://michel.delord.free.fr/ermel-cm.pdf

1948
LE CALCUL MENTAL, René TATON,
Que sais-je ? N°605 . 1953,2ème Ed. 1957.

Extraits

http://michel.delord.free.fr/taton.pdf

1887

Textes tirés du Dictionnaire de pédagogie d'instruction primaire ,
Hachette, 1887.

G. Bovier-Lapierre,


Article CALCUL MENTAL
http://michel.delord.free.fr/dp-calcment.pdf

Ferdinand Buisson, directeur de l’enseignement primaire de Jules Ferry, Prix Nobel de la Paix 1927
- Article BOULIER
http://michel.delord.free.fr/fb_boul.pdf

- Article CALCUL INTUITIF
http://michel.delord.free.fr/fb-calcintuit.pdf

- Article CALCUL
http://michel.delord.free.fr/fb-calc.pdf


Bonne lecture

Michel Delord

Membre du CA de la SMF
http://smf.emath.fr/Instances/Conseil2002/Delord.html


Membre du GRIP ( Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes)
http://grip.ujf-grenoble.fr/
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LaurentD



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 9:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ! Monsieur Comeau-Montasse, même fonctionnaire, même un dimanche matin de vacances, on ne peut pas s'empêcher de rebondir sur votre propos !

Citation:
je trouve que pour des enfants de maternelle ... on y va un peu fort du côté du virtuel, alors même que ces enfants sont en train de se construire dans le monde concrêt (et de tenter de s'approprier ce monde)


Mille fois oui. Mais j'étendrais cette idée à l'ensemble du cycle 2, voire au cycle 3. L'école primaire est le lieu où les apprentissages s'ancrent dans le concret, l'objet qu'on manipule, pour aller vers l'abstrait. L'un est mon point de départ, l'autre est mon ambition.

Citation:
1- Je ne vois pas l'avantage, notamment en maternelle de la virtualisation de ce type d'activité,
si ce n'est de faire un détour "forcé" par un moyen technologique que l'on veut utiliser.


Le "détour technologique" est une expression très juste. Les "modes" pédagogiques m'ont toujours semblées plus rares qu'on ne le dit dans l'EN. Sauf sur un point: imposer aux élèves ce détour par un outil qui n'est justifié que par son prestige ou son côté "magique". Il y a de même un "détour évaluatif" dans les outils d'évaluation formels, un "détour collectif" dans la pédagogie d'équipe, un "détour du projet" dans le placage d'un projet d'école, de cycle... pré-déterminé lorsqu'il se fait au détriment du besoin quotidien de l'élève. Pour aller plus loin, aucun outil ne résoudra à lui seul nos difficultés. Elles sont pour une part inhérentes à l'enseignement.

Citation:
3) Dans le monde des cadres et même des chercheurs, on dénonce déjà la pensée Powerpoint,
une manière de voir les choses, préorientée par ce logiciel et ses fonctionnalités.
Est-il vraiment nécessaire de formater la pensée des enfants dès la maternelle avec cet outil.
Infiniment plus pauvre que toute présentation réelle faite en espace par un adulte ?


Sur ce point comme sur d'autres : combien d'activités peuvent-elles être menées par le biais de l'outil informatique et virtuel à lui tout seul ? S'il s"git de conter, contons comme des conteurs (et l'enseignant doit d'abord en être un lui-même), comme des marionettistes, comme des écrivains, et finalement peut-être comme des Powerpointistes. Mais ne nous enfermons pas dans un mode unique, et à l'image du calcul mental et de la calculatrice, faisons l'un et l'autre, pas l'un ou l'autre.

Citation:
[Travail sur l'écologie d'une mare]
4) Intéressant, s'agit-il de la simulation d'un micro monde ?
Là, l'application me semble pouvoir apporter quelque chose à l'enfant
...
reste à voir comment elle est mise en scène
Je suis intéressé pour voir des exemples concrêts.


Moi itou. Je me débats avec mes vivariums, mes aquariums, mes docs vidéos sur la mare et ma vieille idée d'un bassin dans le jardin de l'école. La simulation pourrait être une arme de plus dans ce combat très personnel ;-)

Citation:
Les enfants apprécient l'utilisation des PC, qui a des vertus pédagogiques notamment pour certains enfants inhibés, qu'elle contribue à faire "éclater".


Humpf... Oui. Mais si l'on tient compte d'un risque : "enfermer" l'enfant ou limiter ses progrès à cette relation avec le PC, sans franchir le pas essentiel qui est celui des relations avec ses semblables.

Citation:
Par ailleurs, à cet âge, le courrier traditionnel ayant déjà peu de réalité, faut-il déjà passer au courrier virtuel ?


Faire l'un ET l'autre. Passer commande en classe de matériel sur catalogue ou en ligne. Correspondre par courrier postal et faire venir le facteur un matin pour raconter son métier. Aller à la poste mettre la lettre au Père Noël. Mais aussi profiter de la rapidité du mail pour écrire, se voir répondre et répondre à son tour dans la journée, puisque l'attente du courrier postal nous a déjà appris que les distances existent, et les temps de transport aussi.

Citation:
7) Il me semble ici que l'outil informatique a une place très réduite dans l'activité (ou je n'ai pas bien compris)
je ne mettrais pas plus l'ordinateur dans ce type d'activité (comme outil principal) que le photocopieur dans une séquence où je distribuerait des reproduction d'un document utilisant ce mode de duplication.


Le bon outil est aussi parfois celui qui sait se faire oublier ! Ce qui m'est utile, c'est de pouvoir consulter toutes les photographies que nous avons prises, sans payer le coût d'un développement ou d'un tirage papier, afin de faire notre choix, prévoir la dimension de notre affichage, son organisation, ses légendes...

Là, l'ordinateur est, selon une image contemporaine, "transparent". Il a apporté une plus-value finale (amélioration de la qualité des images, économie sur les tirages...), mais l'élève n'a aucun besoin ni aucun intérêt à y être mêlé systématiquement. Pas plus que lorsque j'imprime chaque jour mes "fiches" de travail pour l'écrit. Pas plus qu'on ne s'interrogerait systématiquement chaque jour sur le stylo.

Zut ! C'est encore et toujours trop long. J'admire ceux qui savent faire court ;-)
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Franck Steel



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 11:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
L'école primaire est le lieu où les apprentissages s'ancrent dans le concret, l'objet qu'on manipule, pour aller vers l'abstrait


Savez vous qu'à l'IUFM lors d'un cours sur la pédagogie différenciée on m'a affirmé le contraire! Qu'il était bien meilleur pour l'enfant de partir de l'abstrait pour aller vers le concret ? du général vers le particulier ?
Help !
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LaurentD



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 11:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Entre concret, abstrait et virtuel, mon propos était trop rapide. (Je préfère de loin être vu en classe que relater celle-ci maladroitement et j'espère que quelqu'un pourra préciser ou corriger mon propos).

Je constate le besoin spontané du concret. Premier réflexe de l'enfant face à un objet nouveau : le toucher. Premier acquis de taille que j'attends : poser une question sans avoir touché l'objet. Cet acquis passe par une période où le toucher est indispensable.

Je constate l'utilité du concret : puisque nous voulions réussir à tracer des étoiles dans nos décorations de Noël, nous avons manipulé des étoiles en cartons, des triangles de cartons, et découvert comment deux triangles tête-bêche forment une étoile. Puis nous avons transposé cela à l'aide d'un support sur lequel on tend des élastiques. Puis nous avons utilisé un gabarit de triangle. Finalement, nous avons utilisé la règle seule. Au bout du compte, chaque élève avait une "image mentale", une représentation intuitive d'une des structures possible de l'étoile.
Autre exemple : à l'aide des briquettes en bois du "Kapla", nous formons spontanément ce qui se trouve être des carrés, des hexagones, des octogones... qui découlent de la manipulation et du désir de construire quelque-chose qui tienne debout. Un jour, un élève réalise côte à côte chacune de ces figures, plus une qui tend vers le dodécagone. Il me dit : "Elles [les figures] vont les unes après les autres. Si j'arrivais à en faire assez [de côtés], ça ferait un vrai rond". La notion de polygone est à porté de main, celle de tangente aussi.

Il me semble bien que dans tout cela je tend vers l'abstrait, que j'y arrive peu à peu.

Que m'apporterait le virtuel dans ce cas ? Les Zoutils logiciels ne manquent pas en géométrie. A l'usage, je constate (dans ce cas précis) :
- que la "sur-couche" de complexité qu'ils amènent (clavier, souris, tablette graphique...) encombre le travail de l'élève et en désoriente beaucoup.
- que le coût final en temps et en argent dépasse de loin celui de mes bêtes briques de Kapla, inusables et sans entretien, que je peux mettre au service d'apprentissages multiples.
- qu'il n'y a pas de "valeur ajoutée pédagogique" dans ces logiciels.

Maintenant, à un moment où à un autre de leur apprentissage, mes élèves devront bel et bien partir de l'abstrait maîtrisé pour agir. Donc, dans ce cas, aller de la notion de polygone vers un tracé, la résolution d'un problème de géométrie.

Les processus d'apprentissage ne sont pas linéaires, ce qui n'est pas un scoop ;-)
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Franck Steel



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Exactement !
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Michel Delord



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Messages: 126

MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 12:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Franck Steel a écrit:
Citation:
L'école primaire est le lieu où les apprentissages s'ancrent dans le concret, l'objet qu'on manipule, pour aller vers l'abstrait


Savez vous qu'à l'IUFM lors d'un cours sur la pédagogie différenciée on m'a affirmé le contraire! Qu'il était bien meilleur pour l'enfant de partir de l'abstrait pour aller vers le concret ? du général vers le particulier ?
Help !


Heureux de vous l'entendre dire : ça prouve bien ma thèse qui est que l'on n'a fait que corriger ce qu'il y avait de plus grossier dans les theories pedagogiques liées aux maths modernes ( qui , en tant qu'objet mathématique, est passionnant, mais pas pour les eleves de primaire et de college) mais que, pour l'essentiel on en est resté là ( idem pour l'apprentissage de la langue avec la lingusitique struturale).

Je developpe ça dans :

"Michele Artigue et l'âge du capitaine"
http://michel.delord.free.fr/captain1-0.pdf

J'aimeris même un temoignage beaucoup pls precis de votre part. Si c'est possible.

Michel

Lire aussi les textes de Ferdiand Buisson qui sont sur mon site : on dirait que, 100 ans avant, il avait prévu l'arrivée de ces freluquets au petit pied.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 11:19 pm    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

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Jean-Michel BOULLE



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MessagePosté le: Dim Déc 21, 2003 11:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Peut-être parcouraient-elles nos contributions sur le présent forum, ce qui peut (ou ne peut pas) être regardé comme une activité éducative ;-).
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Le bateleur



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MessagePosté le: Lun Déc 22, 2003 12:13 am    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

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Luc Comeau-Montasse


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MessagePosté le: Sam Jan 10, 2004 2:05 am    Sujet du message: Exemples d'utilisation Répondre en citant

Je me erends compte ne pas avoir beaucoup détaillé les exemples que j'avais commencé de lister dans un mail précédent

Citation:
Supplétif a écrit:
Le dernier congrès de l'AGIEM à Poitiers montrait de nombreux exemples d'utilisation des TICE. Le site doit encore être consultable.

Utiliser l'informatique pour faire des clipart, c'esst effectivement assez dommage.

Je vous cite des exemples, adaptés à la maternelle :

1- Jeux de piste-découverte du village
2- Travail sur les graphismes à partir de photos numériques
3- Création de contes et déclinaison animée sous forme de powerpoint
4- Travail sur l'écologie d'une mare
5- Réalisation d'un trombinoscope animé partant d'autoportraits scannés
6- Correspondance internet avec village voisin ou écoliers africains
7- Diaporama avec photo numériques pour retravailler une sortie scolaire
8- ...




L' AGIEM a fait des TICE le sujet de son dernier congrès à poitiers. Il y a sur le sujet toute une documentation trés concrète qui doit être facile à récupérer sur le site Web. Les actes du congrès doivent être en vente et on doit y trouverles liens avec les diffférentes expériences, citées de mémoire.

Les TICE sont un outil. Un peu plus universel que d'autres, mais d'accord moins que le papier/crayon, mais aussi pluspuissant. Il me semble assez normal de l'utiliser à toutes les sauces en fonction de ses besoins et de ses capacités, sans se focaliser sur un seul usage unique hypothétique qui le justifierait à lui seul. Bien sur il faut aussi éviter de se laisser hypnotiser par l'écran "devant lequel on est", mais il faut aussi le banaliser et ne pas en avoir peur.

Informatique est aussi un bien grand mot, bureautique me semble plus adapté.

1- Jeux de piste-découverte du village et
6- Correspondance internet avec village voisin ou écoliers africains
De mémoire, ils utilisaient les possibilités hypertexte de l'internet (développement HTML masqué par un logiciel d'usage simple) pour créer un jeu, suite à la découverte sur le terrain de deux ou trois villages de la france "d'en bas", avec interviews du postier, recherche de la marionette africaine qui se promenait toute seule et après laquelle on court pour la retrouver... et autres composantes traditionnelles. Deux ou trois classes de deux établissemnt et communes différentes batissaient ainsi presque en temps réel une cartographie de leurs découvertes de leur journée d'exploration, pour l'autre classe distante. Grâce à la rapidité de mise en oeuvre, et la réception de messages et de photos envoyés par internet par la marionnette, la recherche sur le terrain restait excitante pour les élèves, pendant plusieurs jours.
Compliqué à expliquer, mais en fait plein d'inventions "tricotées à lamain" jour après jour.

2- Travail sur les graphismes à partir de photos numériques et
5- Réalisation d'un trombinoscope animé partant d'autoportraits scannés
L'appareil photo numérique est un autre inducteur de graphismes, parmi tant d'autres. il fait un carton actuellement. dans les écoles, comme dans les familles Est-ce au détriment du dessin ?

3- Création de contes et déclinaison animée sous forme de powerpoint
La création de contes était traditionnelle. En revanche aulieu d'en faire un livret à vendre aux parents, le résultat a été mis sur un support informatique, ce qui permet à plusieurs écoles de le diffuser gratuitement aux parents sur le site de l'école. Les possibilités multimédia permettent en plus aux enfants de s'enregistrer en train de jouer le texte, de chercher des sons , des musiques...
Une autre classe avait réalisé un film d'animation image par image sous forme d'un fichier quicktime, eny passant des semaines entières, là ca me semble excessif.
Une autre encore a trouvé un éditeur pour faire un album cartonné, classique.

4- Travail sur l'écologie d'une mare. Recueil conventionnel de tétardssur le terrain et élevage comme il se doit. Maquette d'une mare, reconstituée dansun coin de la classe. Remarquable travail plastique traditionnel. Récupération de documentation sur internet et création d'un didacticiel interactif (le cycle de la libellule, de la grenouille, tableaux à double entrée : ça mange quoi, comment ça se reproduit...) pour restituer les découvertes

7- Diaporama avec photos numériques pour retravailler une sortie scolaire
Prendre des photos numériques et les faire dérouler en diaporama permet de reprendre immédiatement le lendemain la sortie pour la retravailler avec les enfants et d'en donner un compte rendu (borne automatique) aux parents qui veulent bien y jeter un coup d'oeil le matin dans le hall. Grand succès.

Tout ces exemples pour dire qu'il n'y a quasiment pas de programmation ni d'EAO en maternelle mais beaucoup de production de documents, formellement un peu plus attrayants et de découvertes accompagnées par ces techniques. Cela ne remplace pas les activités traditionnelles, ça les complète.

Exemple: roman photo d'une recette de cuisine pour des enfants de maternelle qui n'utilisent pas encore le langage, mais apprennent à mesurer, à déchiffrer et préparent l'apprentissage de la lecture...
On peut aussi le faire traditionnellement, mais à mon avis moins bien et plus lentement qu'avec un PC qu'on maitrise bien. Mais on a le droit.
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domy



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MessagePosté le: Mar Jan 13, 2004 6:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vos contributions, tendent à confimer deux choses :

L'informatique à l'école primaire demande un lourd investissement de la part de l'enseignant et ne peut s'avéré efficace et intéressant que lorsque celui-ci est passionné.

L'ordinateur est un bon outil pédagogique mais il doit se cantonner à jouer ce rôle, et ne pas devenir une fin en soi. le programme du BII est donc beaucoup trop ambitieux.

Ce qui nous ramène au problème du coût, faut-il investir autant et partout pour quel bénéfice réél ?
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Le bateleur



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MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 1:14 am    Sujet du message: message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement cette intervention)

Luc Comeau-Montasse


Dernière édition par Le bateleur le Ven Jan 16, 2004 12:20 pm; édité 1 fois
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JCh



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MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 10:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ami bateleur,

je vous approuve sur ce sujet.

Jérôme.
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domy



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MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 10:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour, Jérôme,

Vous ne nous aviez pas donné votre avis sur le fond ...

Pour vous l'informatique à l'école primaire voir même au collège ... Essentiel ... ou ... accessoire ?

Pour faire court, il s'est dit sur ce fil que si les bases étaient bien maîtrisées, chacun apprendrait en temps utile à se servir d'un ordinateur selon son besoin.

Que ce n'est pas un enseignement essentiel et qu'il est très couteux d'équiper toutes les écoles.

D'aucuns pensent, au contraire, qu'il est indispensable de dégager des budgets (colossaux) pour que tous puissent utiliser un ordinateur en primaire voir en maternelle.
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JCh



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MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 12:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Domy,

domy a écrit:
Pour faire court, il s'est dit sur ce fil que si les bases étaient bien maîtrisées, chacun apprendrait en temps utile à se servir d'un ordinateur selon son besoin.

Que ce n'est pas un enseignement essentiel et qu'il est très couteux d'équiper toutes les écoles.
Merci de ce bon résumé.

Je souscris à cette analyse.
L'école ne s'est jamais préoccupée de former les élèves à l'utilisation d'un vélo, d'une voiture, ou à s'y retrouver dans les arcanes souvent complexes de l'administration.
Ces compétences spécialisées, et néanmoins largement partagées, on toujours été développées par les individus eux-même, une fois confrontés à la nécessité.
Je pense qu'il doit en être de même de l'utilisation des ordinateurs.

Il est d'ailleurs évident que la plupart des enfants apprennent à s'en servir chez eux, et que les professeurs sont souvent moins compétents qu'eux pour un certain nombre d'utilisations.

L'école doit donc en effet rester (ou plutôt revenir) à l'enseignement fondamental. Comme vous dites :
domy a écrit:
si les bases étaient bien maîtrisées, chacun apprendrait en temps utile à se servir d'un ordinateur selon son besoin.

Tout comme chacun apprend en temps utile à conduire une voiture.

Jérôme.
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Le bateleur



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MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 2:20 pm    Sujet du message: Message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement la page)

Luc Comeau-Montasse


Dernière édition par Le bateleur le Ven Jan 16, 2004 11:11 am; édité 1 fois
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Michel Delord



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MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 5:05 pm    Sujet du message: Re: résumé concis Répondre en citant

En passant, une petite bibliographie de textes peu connus :
Je ne suis pas du tout un ennemi de l'utilsation de l'informatique, et j'ai m^me quelques competences dans ce domaine , en informatique industrielle et éducative, mais je suis completement contre l'utilisation actuelle recommandée en haut lieu de l'ifo telle qu'elle est faite.
Le plus grans d scandale étant probablement l'utilsation d'un clavier tant que les eleves ne savent pas ecrire completement à la main ( j'essaierai de scanner une etude americaine des années 50 qui montre les degats qui ont été accomplis quand on a introduit la machine à ecrire en CP et CE aux USA )

Michel Delord

a) Le texte de la CEE de 1981

Bertrand Schwartz, L'INFORMATIQUE ET L'EDUCATION
Rapport à la CEE , Avril 1981
Agence de l'Informatique
La Documentation Française
© La Documentation Française - Paris, 1981 ISBN 2-11-000756-7
(22 Mai 2003)
http://michel.delord.free.fr/schwartz.pdf

b)
[Juin 2001]:

"Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication: un pas de plus dans l'enseignement taylorisé d'une pensée taylorisée"
http://www.sauv.net/nticd.htm


Jacques Attali, en 1994 :

« Un jour viendra où l'enseignement, loin d'être un coût pour la société, sera une source de profit pour les industries du savoir, qui fabriqueront les vidéodisques, les CD-Rom, les logiciels éducatifs et les sites Internet dont se serviront nos enfants&Toutes les fonctions sociales ont commencé par être, comme l'éducation, une dimension d'un rituel religieux, avant de devenir un instrument du pouvoir politique, puis un service collectif, puis marchand, et, enfin, dans certains cas, un objet produit en série&[ la solution]est de transformer le processus éducatif, comme ce fut le cas d'autres fonctions, en mettant les potentialités technologiques nouvelles au service de sa mission. Lorsqu'un service a pu être remplacé, ou complété, par un objet produit en série (le concert par le disque, le clocher par la montre, la diligence par l'automobile, le lavoir par la machine à laver, voire, un jour, le soin par la prothèse), la dépense est devenue une recette, la charge un profit, le problème une solution »

Jacques Attali, «L'école d'aprés-demain» : Les nouvelles technologies vont-elles remettre en cause le système éducatif ?, in Le Revenu Français Hebdo, n° 324, 2 décembre 1994.




c) Dans Calcul humain, calcul mental et calculettes : Questions pédagogiques

http://www.sauv.net/delord/calcul/calc-index.html

prendre notamment

Rapport Nora/ Minc 1976

"Dans un premier temps, cette informatisation de l'écrit portera sur les textes les plus pauvres en "signifiants". Ce ne sera pas une mutation majeure par rapport à un mode d'écriture déjà répétitif et mécanique. Mais au-delà ? Où s'arrêtera la communication informatisée, lorsque les ménages commenceront à être équipés en ordinateurs ? La question pourrait apparaître gratuite, s'il n'y avait le précédent des calculatrices électroniques. Nul n'aurait imaginé, il y a quinze ans, la floraison d'appareils peu onéreux, à la portée de chacun et d'abord des élèves. Aujourd'hui la question n'est plus de savoir si le calcul va reculer, mais quand il va disparaître."
Rapport NORA / MINC : "L'informatisation de la société" Ed. du Seuil (p 117)

Jean-Louis Gassée : "Ordinateurs à l'école, la grande illusion"
( JL Gassée a été longtemps responsable chez APPLE est l'autuer par exemple , du Be-OS )
Libération, vendredi 23 juin 1995

Lespoir est tenace. Malgré les mécomptes, l'ordinateur continue d'apparaître comme la panacée éducative. Je le comprends, mais je le regrette. Comment ne pas voir les raisons de l'espoir ? Année après année, nos machines favorites gagnent sur tous les tableaux. Outils de simulation, de stockage, de communication, agréables et omniprésents, comment ne pas imaginer qu'ils rendraient dans l'enseignement les mêmes services qu'au travail ?
Malheureusement, le niveau scolaire continue de se dégrader dans tous les pays occidentaux. La télévision, le magnétoscope et, depuis une dizaine d'années, l'ordinateur, n'ont rien fait pour enrayer cette baisse. Certains y voient plus qu'une coïncidence ; pour eux, en effet, ces technologies, la télévision en particulier, sont la cause majeure du déclin.
La télévision aurait pour effet de nous éviter une activité pénible, source de toutes sortes de souffrances penser.
L'atrophie qui s'ensuit explique nos malheurs scolaires. Quid alors de l'ordinateur ? Nest-il pas, au contraire, un medium que l'on pilote, avec lequel on produit, on communique, plutôt qu'un spectacle gobé passivement ?

Avec l'Internet enfin, n'est-ce pas le nirvana, le rêve enfin réalisé des mille bibliothèques d'Alexandrie disponibles en ligne, la Renaissance cybernétique qui fera de nos chères têtes blondes des Pic de la Mirandole revus par Michel de Montaigne et Friederich Nietzsche ? Bien sûr, le Grand Robert sur CD-Rom, c'est utile et sympathique, de même que la grenouille ou l'humain qu'on va « disséquer » interactivement et virtuellement. Un essai, enrichi de références et d'images glanées sur le Web, joliment rendu en couleurs sur une petite imprimante à jet d'encre, c'est autre chose que les tristes devoirs de géographie d'autrefois.
C'est peut-être localement vrai, mais cela ne règle rien. En l'occurrence, c'est se servir de l'ordinateur comme cache-misère technologique. C'est, surtout, se tromper sur le processus d'acquisition de savoir-faire et de connaissances, et les assimiler un peu vite et fort avec le travail.
Un ordinateur, au bureau, cela sert principalement à augmenter la productivité, voire à automatiser des tâches de collecte d'information, de création, de présentation et de diffusion de documents. Le but ultime étant d'informer et de convaincre. Les fournisseurs de matériel et de logiciels ne s'y trompent pas et se comportent, parfois très ouvertement, en marchands d'armes dans la guerre commerciale. Mais ce n'est pas comme cela qu'on apprend les trois langues indispensables : sa langue maternelle, les mathématiques et une langue étrangère. Une langue ne peut s'apprendre qu'en s'y jetant. Je fais du français ou des maths. « Jentends, j'oublie ; je vois, je me souviens ; je fais, je comprends » dit le proverbe hindou, Pour « faire » des maths ou de l'anglais, les avantages de l'ordinateur restent négligeables. Parlons plutôt de l'influence de la taille des classes sur les résultats scolaires, de la stabilité affective de la cellule familiale, de l'influence du milieu culturel des parents, de leur implication en temps et en affect dans le travail scolaire de leurs enfants. Mais c'est sans doute trop douloureux, trop désespérant. Alors, comme dit le lacanien de service, on fait des fixations régressives sur des objets partiels, on se rassure avec des gadgets. Et quelle plus belle breloque qu'un ordinateur, le méta-gri-gri protéiforme, programmable et donc capable de se prêter à notre fantasme d'un enseignement sans peine. Un attrape-nigaud qui ne date pas de l'ère high-tech : souvenons-nous de l'anglais sans peine promis par la méthode Assimil. Aujourd'hui on dit « edutainment » (education plus entertainment, c'est-à-dire distraction), néologisme et concept exécrables. Comme si on pouvait apprendre quand on est distrait. Le tour de passe-passe est classique. Rendre un sujet intéressant, multiplier les pistes d'accès et bien calculer leur pente, faire un peu fausse route, démonter et remonter les idées, offrir métaphores et isomorphismes, c'est la pédagogie. C'est complexe, épuisant parfois. Au lieu de cela, amusons. Appelons Nintendo et Disney à la rescousse, offrons du contenu interactif, puisque c'est la mode. Les logiciels d'apprentissage élémentaire de l'alphabet et de l'arithmétique sont plus acceptables, et se vendent bien. Ironiquement, ils reproduisent pour la plupart des méthodes anciennes et un peu méprisées d'apprentissage par la répétition. A la sortie, il n'y a pas de différence mesurable avec les procédés sans ordinateur.
On peut difficilement me taxer de technophobe. Je suis à la fois parent d'élèves et d'ordinateurs qu'on me pardonne la formule et un peu impliqué dans la création et le fonctionnement d'écoles bilingues en Californie. Je ne crois bon ni pour notre industrie, ni pour nos enfants, de perpétuer l'idée que les ordinateurs aient aujourd'hui un rôle important dans l'éducation. Si, par réalisme, les écoles achetaient un peu moins d'ordinateurs, le secteur ne s'en porterait pas plus mal.
Pour nos enfants, considérons seulement que les ordinateurs servent à tout sauf à l'enseignement. Cela évitera au moins de se tromper de problème. Quant à une solution plus générale, je suis presque désespéré. Convaincu que le macro-système n'est pas prêt de se remettre en cause (ceci dans les deux pays que je pratique), je ne vois d'espoir que dans de micro-solutions locales. A Palo Alto, nous allons convertir l'école franco-américaine en école internationale financée par la communauté chinoise, plutôt traditionaliste lorsqu'il s'agit d'apprendre. En effet, le succès de l'école augmente et le soutien de la France s'amenuise. Nos enfants apprendront donc le chinois en troisième langue.


"Steven Jobs On School Choice, Quoted from Wired Magazine interview February 1996

( S. Jobs est le patron d'APPLE)

Could technology help by improving education ?

I used to think that technology could help education. I've probably spearheaded giving away more computer equipment to schools than anybody else on the planet.But I've had to come to the inevitable conclusion that the problem is not one that technology can hope to solve. What's wrong with education cannot be fixed with technology. No amount of technology will make a dent.

It's political problem. The problems are sociopolitical. The problems are unions. You plot the growth of the NEA (National Education Association) and the dropping of SAT scores, and they're inversely proportional. The problems are unions in the schools. The problem is bureaucracy. [...] These are the solutions to our problems in education. Unfortunately, technology isn't it. You're not going to solve the problems by putting all knowledge onto CD-ROMs. We can put a Web site in every school - none of this is bad. It's bad only if it lulls us into thinking we're doing something to solve the problem with education. Lincoln did not have a Web site at the log cabin where his parents home-schooled him, and he turned out pretty interesting. Historical precedent shows that we can turn out amazing human beings without technology. Precedent also shows that we can turn out very uninteresting human beings with technology. It's not as simple as you think when you're in your 20s - that technology's going to change the world. In some ways it will, in some ways it won't."


d) Un pot pourri d'articles recents américains - tiré d'un mail sur une liste du logiciel libre -
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"Joshua Angrist, an MIT professor of economics, and Victor Lavy, a professor at the Hebrew University of Jerusalem, found that the deployment of 35,000 computers in Israeli primary and middle schools in the mid-1990s did not result in higher student scores on standardized achievement tests. Indeed, they found a decline in fourth- and eighth-grade math performance. "

Voir l'integrale plus bas ainsi que les premieres etudes sur les succes de "l'acces à l'Internet"

L'envahissement des ecoles par le silicium commence à porter ses fruits : comme il est sur que l'on ne peut pas apprendre un geste mental ( ou autre ) avec un outil qui automatise ce geste mental ( on n'apprend pas à lire avec un traitement de texte, a calculer avec un logiciel de calcul et faire de la géometrie avec un logiciel de dessin geometrique) mais que l'on pretend quand même le faire, il est a peu pres normal que l'utilisation de tels outils pour apprendre aboutit a des catastrophes ( voir les deux articles infra). Par contre , le seul endroit ou l'on est sur que l'utilisation des computers pourrait être utile est le domaine des apprentissages mecaniques ( a condition que l'on pense des outils informatiques ayant un but pedagogique et non que l'on essaye de placer des outils qui n'ont pas été conçus pour cela) mais la tendance dominante est tellement à la "defense du sens" opposée au mecanique qu'elle est justement incapable de voir l'endroit ou l'informatique pourrait etre utile à coup sur. Quand va t-on arriver enfin au fait qur tout ce qui est mecanique soit confié à des humains tandis que ce qui demande de la jugeotte soit confié des becanes ? On est pas mal parti pour les inversions de rôle puisque l'apprentissage du contenu des disciplines devient le domaine exclusif des differents organes exterieurs à l'ecole ( cours particuliers par Acadomia, remediations organisées par les communes ...) tandis que l'ecole se contente de plus en plus de sensibiliser les enfants aux contenus sans les leur apprendre ( voir PS : tout le monde n'y perd pas non plus).

Comme le dit Andrei Toom
"Such is life, and it is getting sucher and sucher."

MD
Ps : Lorsque "Angrist says the plan appears to have been a waste of
money.", il est bien probable que ce n'est pas pour tout le monde.
------------------------------

The Boston Sunday Globe September 22, 2002
THIRD EDITION SECTION: EDUCATION; Pg. B7

HEADLINE:
QUESTIONS ARISE OVER LAPTOPS' USE AS LEARNING TOOL MAINE PLUGS THEM IN; RESEARCH CASTS DOUBT
BYLINE: By Hiawatha Bray, Globe Staff

Even as every seventh-grader in Maine's public schools begins to learn with laptop computers, new research from MIT casts doubt on whether such access to computers will help children learn.

Joshua Angrist, an MIT professor of economics, and Victor Lavy, a professor at the Hebrew University of Jerusalem, found that the deployment of 35,000 computers in Israeli primary and middle schools in the mid-1990s did not result in higher student scores on standardized achievement tests. Indeed, they found a decline in fourth- and eighth-grade math performance.

The report is scheduled for publication next month in the Economic Journal of Britain's Royal Economic Society. Angrist and Lavy studied a program launched in 1994 by Israel's national lottery. By 1996, the program had provided enough desktop computers for 10 percent of the country's elementary school children and 45 percent of its middle school students. But Angrist says the plan appears to have been a waste of money. "The evidence that I have so far is that it's not showing any benefit, and it may even be doing some damage," said Angrist. He argues that education funds would be better spent on reducing class sizes and providing more training for teachers. By spending it on laptops, Angrist said, "you're taking money away from something that's proven and giving it to something that's unproven."

The Angrist report questions a growing nationwide campaign to provide sophisticated computers to US schoolchildren. Personal computers have been used in schools since their development in the late 1970s, usually with a relatively small number of machines shared by many students.

But now many school districts want to try a "one-to-one" system, in which they provide a computer for each student's full-time use. Districts in California, Georgia, New York, and other states are launching such programs. But Maine's $37 million laptop program is probably the most ambitious.

This year, 16,000 machines were purchased and distributed to all seventh-graders in the state's public schools. Another 20,000 will be purchased next year so that all seventh- and eighth-graders will have computers, as will their teachers.

Despite Angrist's skepticism, other education specialists defend the Maine plan, saying there's plenty of evidence that contradicts Angrist's study.

Alan Bain, associate headmaster of Brewster Academy in Wolfeboro, N.H., published his study in the International Journal of Educational Reform in 2000. Bain found the introduction of computers at Brewster led to higher scores on the SAT college entrance exam.

"I would never be saying to you that that happened because we deployed laptops here," said Bain. "That happened because we made the school more effective." But Bain is certain the laptops helped.

Bain said schools must train teachers in the uses of computer technology and must redesign their educational methods to take advantage of the Internet. "It's what you do with it that matters," said Bain. "Whether this works in Maine or not is going to be about how it gets deployed."

Duke Albanese, Maine's commissioner of education, said studies done in Costa Rica and Australia found significant gains when students were given their own computers for use in schools. He also cited a computer-based education program launched in 1999 by MIT's Media Lab at the Maine Youth Center, a juvenile jail in Portland. "What happened with these kids," said Albanese, "was nothing short of miraculous. They became motivated to learn."

But Angrist says most claims of benefit from computers in the classroom are based on anecdotes, rather than hard scientific research. "What they'll do is they'll go in and interview people . . . and say, 'Did you like having these computers?' And they'll say, 'Yeah, it was great.' " Angrist also says that previous scientific studies of the question have not been well designed. But in the Israeli case, some students got computers, while others didn't, allowing for a controlled experiment.

Angrist is skeptical about the idea that computers can help children learn. "The case for why computer-aided instruction is better is very weak," he said. "The burden of proof ought to be on people who say we ought to spend a lot of money on this."

Maine did conduct a pilot program last spring. Participants such as Paula Smith, principal of Pembroke School, a middle school in Pembroke, Maine, reported major improvements in attendance and student behavior, but offered no evidence of better grades or test scores. Angrist said more research is needed to justify the program, and argued that Maine should have run a well-designed research program before committing itself to the effort.

Albanese, the education commissioner, said the state will conduct such a study once the laptops are distributed in schools, to determine whether Maine is getting its money's worth.

Hiawatha Bray can be reached at bray@globe.com.

------- End of Forwarded Message
*************************
From Education Week [American Education's Newspaper of Record], Wednesday,
September 4, 2002, Volume 22, Number 01, p. 10. See
http://www.edweek.org/ew/newstory.cfm?slug=01internet.h22
**************************
Internet Access Has No Impact On Test Scores, Study Says
By Andrew Trotter

Public school spending on classroom Internet connections appears to have no measurable impact on student achievement in California, concludes a recent study by two University of Chicago economists. An educational technology expert, however, said the study failed to delve deeply enough into the issue.

Released last month, the study set out to examine the impact of the federal E-rate program, which helps schools acquire telecommunications services, and the effect classroom Internet connections have had on student achievement. The researchers used data from the California and U.S. departments of education for every school in the state. "If you take as a narrow focus of the program, just to increase access, the E-rate appears very successful in doing that," said Austan Goolsbee, who teaches in the University of Chicago's graduate school of business. "It's on the broader topic-is that a good goal or not-that we haven't found any evidence that it is [providing academic benefits]." Elusive Achievement Link

Mr. Goolsbee and his colleague, Jonathan Guryan, matched information from E-rate applications of the California schools with student scores on mathematics, reading, and science on the Stanford Achievement Test-9th Edition.

"The results show no evidence that Internet investment had any measurable effect on student achievement," their report says, basing that conclusion on the mean test scores from the schools studied, the fraction of students from each school scoring above the 75th percentile for the state, and the percentage of students scoring above the 25th percentile. The researchers, who allowed one year for increases in Internet connections to have an impact in the classroom, found the same result regardless of the grade level or the poverty level of a school.

But Norris Dickard, the director of public policy for the Washington-based Benton Foundation, which studies issues related to school access to technology, called the researchers' conclusions overly simplistic.

He said test-score improvements are unlikely to stem from any one factor in education, such as Internet connections.

"I would say, number one, it's too early to tell" if there is a link between Internet connections and student achievement, Mr. Dickard said. "Second of all, we've got to do a lot more with teachers' professional development-we've been saying that for years."

He added that, in business and industry, hard evidence of the beneficial impact of technology has also been elusive, but that hasn't stopped American companies from investing heavily in technology for their operations.

Mr. Goolsbee said the study was only a first crack at trying to determine if there is a link between spending on educational technology and student achievement.

"It's not strong-the finding on test scores," he acknowledged. "Few things appear to influence test scores in the immediate term; we tried to make that clear in the report."

Seeing an effect from Internet access, he added, "could take a while." Still, Mr. Goolsbee said, he hopes to continue the study with data from future years. Classroom Connections

Using federal data from 1996 to 2000 and the annual E-rate applications submitted by California's schools, the University of Chicago economists also examined how the education-rate program affected trends toward increasing classroom connections to the Internet in schools that serve students of varying levels of poverty.

Mr. Goolsbee and Mr. Guryan confirmed conclusions from other studies that the poorest schools have received the lion's share of funding for wiring classrooms. In other words, the priority goal of the E-rate program-to help the poorest schools most-is being met.

Since 1998, schools have received about $2 billion a year in E-rate funds.

****************************
Education & Technology
Is our children learning?
Each year more than $5 billion is spent on computers in the classroom. But it's the tech companies that benefit.
By Julie Landry (source CH from www.redherring.com)
August 21, 2002

In a well-appointed classroom in New York City, a pair of sixth graders at Mott Hall School are doing what corporate executives the world over are doing--creating PowerPoint presentations. For the students, the purpose is to learn about the human liver. They are copying and pasting information from medical Web sites and selecting the right background colors and clip art. But after spending 20 minutes just designing the introduction page, the students still can't answer the most basic question: What does the liver do? "I don't know; we were supposed to do the gallbladder," answers a shy Latino girl with pigtails. They are learning how to use PowerPoint, but they have no idea what the content means.


Similar situations are playing out in private and public schools across the United States. Students are learning not just PowerPoint, but Excel and a host of other applications. They are doing so on the latest and greatest PCs and the sleekest laptops. One private Catholic school in New York City even has wireless connections throughout its classrooms and hallways. Yet, after hundreds of exhaustive studies, there remains no conclusive proof that technology in the classroom actually helps to teach students. In fact, in some cases it hinders learning. And even if there is a benefit, the amount of money and resources being expended to put technology into the classroom does not match the current or expected benefit.

Since 1990, school districts and states have spent more than $40 billion on computers, software, and network connectivity for schools. At least 50 cents of every dollar spent on educational supplies goes to technology. Meanwhile, at least 35 states are facing budget shortfalls for 2003, and any cuts to education are likely to hit arts programs or facilities improvements long before technology. "Getting money for technology is not a problem around here--they'd probably cut the electricity before they'd cut that," says one teacher at Marymount School, a private Catholic institution for girls on New York's Upper East Side.

The major computer hardware and software manufacturers are not only feeding this insatiable desire for technology, they are the cause of the hunger in the first place. Selling into the $350 billion education market, the tech titans get anywhere from 5 percent (Oracle and Texas Instruments) to 26 percent (Apple Computer) of their total revenue. They count on this market to add to the bottom line, even though they may be selling the 21st-century equivalent of snake oil.

OLD-SCHOOL IDEAS

Technology's claim to revolutionize learning isn't new. "Books will soon be obsolete in the schools," wrote Thomas Edison in 1913, just after he had invented the Kinetophone, one of the earliest devices to synchronize sound and a projected image. "It is possible to teach every branch of human knowledge through the motion picture. Our school system will be completely changed in the next ten years."

Nearly a hundred years later, technology companies are promising the same sweeping changes. While everyone agrees that there's a place for technology in schools (it makes record-keeping more efficient, helps teachers analyze student-learning trends, and is good for all sorts of back-office administrative functions), educational software and hardware companies have long boasted that their products are the answer to shrinking budgets and overcrowded classrooms. The right technology, they argue, can help educate the 53 million students in public and private schools in the United States. With technology, students can easily learn to read and write and do arithmetic. Without it, the companies say, students will fall behind, their analytical skills becoming as dusty and antiquated as a blackboard.

Nearly every tech company selling into the education market has commissioned independent studies that find, not surprisingly, that technology has a positive effect on education. Microsoft claims the use of laptops improves critical-thinking skills and "time spent on task." Apple has found that "students, especially those with few advantages in life, learn basic skills--reading, writing, and arithmetic--better and faster if they have a chance to practice those skills using technology." Texas Instruments says that "handheld graphing technology can be an important factor in helping students develop a better understanding of mathematical concepts, score higher on performance measures, and raise the level of their problem-solving skills." Even former junk bond king Michael Milken is pushing educational technology, through his foundation and a company called Knowledge Universe, which he cofounded with Oracle CEO Larry Ellison and media mogul Rupert Murdoch.

In closely controlled, short-term research studies, the tech companies' claims can be proven. The studies, however, tend to be tightly choreographed--monitoring everything from the time spent on a computer to what skills are practiced and what type of students are practicing them. But real classrooms aren't tightly controlled. They are a hodgepodge of different software and hardware, not to mention students. As such, it's hard to distinguish the influence of technology from that of enthusiastic teachers and supportive administrators.

A West Virginia study found that fifth-grade students who had access to computers for six years gained an average of 14 points on an 800-point basic-skills test. Researchers concluded that about 11 percent of those 14 points, a mere 1.5 points, were attributable to technology tools, which cost $7 million per year. Researchers also noted that the state spent $430 million to renovate school buildings and increase teacher salaries; they acknowledged these factors might have had an effect on teacher and student motivation. And, in fact, at places like the SEED (Schools for Educational Evolution and Development) School in Washington, D.C., a four-year-old charter boarding school, students show off their brand new dorms with far more pride than the computers they use in classrooms and labs.

In the last comprehensive study of its kind, a 1998 research project by the Educational Testing Service (ETS), a private testing organization that produces the Scholastic Aptitude Test and others, found that school computer use was associated with increasing math scores for eighth graders by one-third of a grade level. However, researchers cautioned, "the appearance of higher test scores in students who use technology more frequently may be due to the technology, or it may be due to the fact that such students come from more affluent families, and so are better academically prepared in the first place."

In some cases, introducing technology into the classroom may actually have a detrimental effect. In her controversial book Failure to Connect: How Computers Affect Our Children's Minds for Better and Worse (Simon & Schuster, 1998), former principal Jane Healy argues that computers should be used sparingly in schools. She finds that heavy visual emphasis could be harmful to early childhood development because pictures require less effort to process than text. She also cites the instant feedback of computer applications as a possible factor in children's increasing inattentiveness. Ms. Healy warns, "Some of the 'habits of mind' fostered by this software are dangerous. . . . Attention is guided by noise, motion and color, not by the child's brain."

THE EDUCATION PRECEDENT

In a nod to the questionability of technology as an effective teaching tool, the Bush administration says it plans to adjust its policy on education and technology. As part of a new law that takes effect this fall, the U.S. Department of Education will launch a five-year, $15 million project to study the effects of technology on education. Though the study is slated to kick off this fall, the structure and depth of the study is still being decided--typical of the "build it first, think about it later" government mentality. The new law, called No Child Left Behind, also requires that 25 percent of technology funding be allocated for training teachers to use the new tools. Prior to the law, federal policy tended to have a single mission: outfitting schools with technology and getting them connected to the Internet. For instance, the E-Rate program, introduced by the U.S. Federal Communications Commission in 1996, has been funneling about $2 billion each year to schools and libraries in low-income communities for discounted Internet connectivity.

"What you have seen with No Child Left Behind is a real shift away from just providing increased access, which is still an important priority, toward making sure that teachers and administrators know how to use it effectively," says John Bailey, head of the Office of Educational Technology at the Department of Education.
Technology companies, in fact, are more than happy to step in and guide teachers in how to use their software. Some firms offer free training as an incentive for schools to buy their products. Gateway, through its corporate giving program, and the WorldCom Foundation both provide free Internet training to thousands of schools, and Intel's Teach to the Future program has set aside $100 million to show 400,000 teachers how to integrate technology into their teaching.
Training teachers to use technology, however, doesn't turn technology into a better teacher. As the ETS study points out, "Apparent higher achievement levels of students with teachers who are computer-proficient may be due to this proficiency, or it may be due to these same teachers having more teaching experience and knowledge of their subject matter."

The new federal law also places an emphasis on testing and uses test scores to determine the allocation of federal funds. Naturally, technology companies are angling to make sure their products support the new federal emphasis. Nearly every new offering--from traditional education publishers like Scholastic to startups like educational-software maker Lightspan--comes packaged with claims of raising test scores. In the short term, such a sales pitch may persuade superintendents to buy, but in the longer term, the basic question of whether technology is an effective teaching tool is still not answered, and further, it's unknown if standardized tests themselves adequately measure learning. "Test scores are pretty brutal proxies for success in the workforce," says Roy Pea, a professor of education at Stanford University. "What kids need to know and be able to do is changing as the world changes."

THE OAKLAND GRADERS

California's Oakland Unified School District has been trying to save its troubled schools for years. The majority of the district's middle schools rank in the lowest 10 percent in California on statewide Academic Performance Index tests, and its high school graduation rate for the 2000-2001 school year was just 40 percent, compared with about 80 percent statewide. Oakland's students, urban and predominately African-American and Asian, are exactly the type of students technology is supposed to help, and it does. Numerous studies have indicated that technology does have the power to engage students who aren't interested in books or lectures, and that engagement sometimes results in better grades and test scores. As a result, Oakland is looking to programs like online teacher collaboration to give students living in the poorer areas of the city the same advantages as students in wealthier areas.

"In this district, technology is probably the only way, because we haven't been able to provide a consistent quality of instruction across the schools," says Derek Mitchell, director of technology and student achievement for the Oakland school district. "We're confident about technology's ability to provide our students with opportunities and resources they couldn't get otherwise."
Educational software companies agree. "We've got 72 percent of children that aren't reading at grade level by third grade and that still aren't by ninth grade," says Andrew Morrison, founder and CEO of Cognitive Concepts, a literacy training firm in Evanston, Illinois. "If you can [get them up to grade level] for $1,000 a class and it's proven to work, I don't see how you could afford not to. Shy of hiring more teachers and putting them one-on-one with the kids, it's hard to have the same effect without the technology."

Startups like Carnegie Learning, which makes math tutoring software, say that when technology has a sound basis in learning research, it can make just as much of an impact as an attentive teacher. Carnegie Learning says that its software, which uses techniques based on ten years of cognitive research at Carnegie Mellon University, has helped boost test scores by as much as 30 percent by adapting its lessons as the student progresses through each question.

Yet, students who are engaged are not necessarily learning to think. It often takes an expectant look or an encouraging smile from a teacher or tutor to motivate students--something they'll never get from a computer, no matter how advanced. That's why it may be more effective in the long run to train and hire additional teachers, although that is clearly more expensive. The authors of the West Virginia study determined that reducing average class size from 21 to 15 would cost $636 per student--$191 million in salaries alone for 5,739 additional teachers--while adding computers would cost only about $86 per student. It's also difficult to imagine how some states justify their emphasis on technology when many schools struggle to build enough space to house all their students, often resorting to trailers in the parking lot as ad hoc classrooms.

Schools need more substantial proof that their investment in technology has made learning better--not just cheaper or faster. They should take computer and software sellers' claims with a sizable grain (boulder?) of salt. Tech companies aren't likely to change their tune; they're raking in money from the education market. Schools should also consider whether the modest gains achieved with expensive technology are worth the sacrifice in funding to other programs. After all, the only skills the Oakland students are sure to learn is how to surf the Web better and design PowerPoint presentations.
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domy



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Messages: 185

MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je ne suis pas du tout un ennemi de l'utilisation de l'informatique, et j'ai m^me quelques competences dans ce domaine , en informatique industrielle et éducative, mais je suis completement contre l'utilisation actuelle recommandée en haut lieu de l'ifo telle qu'elle est faite.


Merci Michel Delord, permettez moi de faire ressortir votre idée force, et pardonnez-moi de n'avoir pas lu l'intégralité de votre message.

Merci Jérôme, à vrai dire je ne pouvais pas faire moins que ce petit résumé pour solliciter un avis.

Merci le bateleur, vous qui connaissez bien ce fil, pour votre appréciation sur mon résumé, ainsi je n'ai trahi personne.

:-)
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Jean-Paul JOURDAN



Inscrit le: 09 Nov 2003
Messages: 145

MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 5:52 pm    Sujet du message: Re: résumé concis Répondre en citant

Michel Delord a écrit:
En passant, une petite bibliographie de textes peu connus :
Je ne suis pas du tout un ennemi de l'utilsation de l'informatique, et j'ai m^me quelques competences dans ce domaine , en informatique industrielle et éducative, mais je suis completement contre l'utilisation actuelle recommandée en haut lieu de l'ifo telle qu'elle est faite.

Michel Delord

.



Il se trouve que je crois pouvoir revendiquer des compétences plutôt pointues dans ce domaine et que l'introduction de l'informatique à l'école a été pour moi un centre d'intérêt majeur depuis les années 80 ... Mon site peut en témoigner (il date de 6 ans) !
http://www.inforoutes-ardeche.fr/encre-sur-toile/pedagogie/men_jpj.htm

Ma classe est truffée d'ordinateurs ... (je suis en train d'équiper encore ma dernière classe) comme j'essaie qu'elle le soit de livres et de tableaux !
J'ai proscrit tous les jeux et la plupart des logiciels éducatifs.

On les utilise:

- pour la recherche d'information (CD-roms et Internet)
- pour le traitement de texte
- pour le traitement de l'image et du son
- pour la musique (clavier connecté et traitement des fichiers wav)
- avec certains pour une initiation à la programmation
- pour une initiation au tableur
- pour la gestion des effectifs, listes et résultats des évaluations



Et pourtant, je suis aussi très réservé sur l'utilisation qui peut en être faite!

Pour être bref, je pourrais résumer quelques-uns de mes critères :

-"ouvert/fermé" . "Ouvert" correspond à toutes les utilisations où l'enfant reste réellement maître de l'utilisation et "fermé" désigne les logiciels pour lesquels l'enfant est contraint de suivre un chemin écrit pour lui à l'avance avec souvent une contrainte de temps. POur moi, seuls les logiciels ouverts ont grâce à mes yeux. (je vais jusqu'à ne pas donner les cliparts et à exiger que les mômes aillent soit scanériser leurs dessins, soit trouver des images adaptées pour que l'outil conditionne le moins possible le résultat.

- plus d'exigences : cela est vrai par exemple au niveau des textes. Puisque correcteur orthographique il y a ... l'exigence sera plus forte. Puisque la réorganisation du texte est possible , je n'hésite pas à l'utiloiser etc ... Si c'est pour faire aussi bien qu'à la main mais pas mieux, cela ne vaut pas la peine.

- ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain ... J'ai introduit le traitement d'image mais j'ai mis en même temps de la peinture, des craies grasses, des fusains, de l'argile ... J'ai connecté un clavier mais j'ai acheté une guitare, des flûtes et je prête mes instruments (harmonica, percussions, ocarina ...) J'ai introduit le traitement de texte mais j'ai introduit aussi la calligraphie à la plume et à l'encre ...

- l'informatique, ce n'est pas un apprentissage en plus, c'est un outil en plus et cela est bien différent! De ce point de vue, je reste un militant de son introduction à l'école dès le cycle III (avant ... je ne vois pas vraiment mais si j'avais des maternelles, je verrais peut-être ! )

- l'informatique n'est pas un apprentissage en soi mais elle développe une certaine démarche d'apprentissage à la fois euristique et coopérative qui me semble bien préparer aux évolutions sociales !

PS. mes élèves n'ont pas de pb au collège (ce serait même plutôt le contraire!)

Cordialement,
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Le bateleur



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 927

MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 7:43 pm    Sujet du message: Message supprimé Répondre en citant

(message supprimé pour cause de cynisme des commanditaires du projet « débat national »
merci aux modérateurs de bien vouloir lisser le tout en supprimant totalement mon intervention)

Luc Comeau-Montasse


Dernière édition par Le bateleur le Ven Jan 16, 2004 11:23 am; édité 3 fois
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Franck Steel



Inscrit le: 13 Déc 2003
Messages: 703

MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 7:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
PS. mes élèves n'ont pas de pb au collège (ce serait même plutôt le contraire!)


Les miens en ont bcp, des pbs avec les TICE.
Taper une adresse internet, c'est déjà dur pour eux, même avec le nom du site écrit en gros au tableau, en précisant à chaque cours les règles :
"pas d'espace, pas d'accent, recopiez exactement ce qui est au tableau"
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domy



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 185

MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 8:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens vous passez aussi par là ?

Toujours des boutades ! Et le fond ?

:-)

Que pensez-vous de la question que je posais à Jérôme un peu au dessus du post de Michel Delord ?
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Franck Steel



Inscrit le: 13 Déc 2003
Messages: 703

MessagePosté le: Mer Jan 14, 2004 9:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Toujours des boutades ! Et le fond ?


hélas, pas une boutade.

Le fond est bien là : il y a bien des choses à faire avant de lancer les élèves sur ordinateur, qui révèle encore plus les inégalités sociales qu'une feuille blanche et un crayon.
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