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orthographe et SMS

 
Cliquez sur le bouton Nouveau pour écrire votre message.   Répondre au sujet    Débat national sur l'avenir de l'École : Index du Forum -> 5- Que doivent savoir les élèves ?
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Cathy MONTBEYRE



Inscrit le: 04 Nov 2003
Messages: 14

MessagePosté le: Sam Nov 22, 2003 1:57 am    Sujet du message: orthographe et SMS Répondre en citant

qu'apprennent les enfants aujourd'hui ?
A envoyer des SMS phonétiques, plus qu'à écrire et s'exprimer en bon français.
Tout les invite à bafouer l'orthographe, les règles de grammaire : il suffit de voir les publicités s'afficher en ville, les slogans, les BD.
Voltaire, Baudelaire, et bien d'autres encore, se retourneraient dans leur tombe !
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Bob



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 25

MessagePosté le: Lun Nov 24, 2003 5:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

écrire fonétikemen ou pa, ce né pa si importan,
l'importan est d'avoir une bonne syntaxe :-)
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Absurde



Inscrit le: 18 Nov 2003
Messages: 7

MessagePosté le: Lun Nov 24, 2003 10:51 pm    Sujet du message: orthographe et lisibilité ! Répondre en citant

J'ai du relire trois fois le message de Bob avant de comprendre.
En réalité, j'ai essayé deux fois "normalement" puis j'ai fait un gros effort et j'ai déchiffré syllabe par syllabe la troisième fois, ensuite j'ai réfléchi puis j'ai compris...
D'un rapide coup d'oeil j'ai survolé le message de Cathy et j'ai compris immédiatement !
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Lamarlère Viviane



Inscrit le: 06 Nov 2003
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MessagePosté le: Lun Nov 24, 2003 10:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au pays du communautarisme , les SMS seront rois... bientôt.
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Michel Delord



Inscrit le: 04 Nov 2003
Messages: 126

MessagePosté le: Mar Nov 25, 2003 12:49 am    Sujet du message: Re: orthographe et SMS Répondre en citant

Cathy MONTBEYRE a écrit:
qu'apprennent les enfants aujourd'hui ?
A envoyer des SMS phonétiques, plus qu'à écrire et s'exprimer en bon français.
Tout les invite à bafouer l'orthographe, les règles de grammaire : il suffit de voir les publicités s'afficher en ville, les slogans, les BD.
Voltaire, Baudelaire, et bien d'autres encore, se retourneraient dans leur tombe !


Ceci n'est pas une provocation

- comme l'ortographe n'est pas respectée dans le SMS , il faut faire plus d'orthographe à l'ecole qu'en 1920 car les éléves en feront moins aprés

- comme , une fois sortis de l'ecole , les eleves ne feront plus d'opérations puisqu'ils utiliseront des claculettes , il faut faire en classe plus d'operations qu'on en faisait en 1920.

C'est ce que j'appelle adapter l'ecole à la société.

Michel Delord, IdC

http://michel.delord.free.fr/new .html

PS : Une perle en 1982

"il est par exemple possible de vérifier l'exactitude d'un calcul indépendamment de sa pertinence, de la même façon que l'on peut relire un texte, pour en vérifier l'orthographe, indépendamment du sens."

Crit pas par n'importe qui mais par les membres de la COPREM ("Commission Permanente de Réflexions sur l'Enseignement des Mathématiques") étaient :
Jean Martinet (Président de la COPREM jusqu'en 1985), François Pluvinage (Responsable du groupe “Collège"), Henri Bareil, Claudine Chevalier, Régine Douady, Françoise Ligier, Jean-Pierre Ohran, Nicole Picard, Serge Thévenet, Gérard Vergnaud, Gérard Vinrich.
Étaient représentées à la COPREM : la Direction des Écoles (Mme Vimont), celle des Collèges (M. Rouquairol), celle des Lycées (D. Reisz), et I ‘Inspection Générale de Mathématiques

Ce à quoi je répondais :

[Kolossale innovation allant dans le sens du "sens" :
1) et l'on peut ainsi écrire à la place de "J'ai laissé tomber le sceau dans le seau du sot", " J'ai laissé tomber le sot dans le sceau du seau" ou "J'ai laissé tomber le sot dans le sot du sot" ce qui effectivement ne troublera plus beaucoup d'élèves de sixième actuels. Qui peut recommander de vérifier l'orthographe indépendamment du sens, à part pour la dictée de Mérimée qui est effectivement un amusement de débile ou pour le correcteur orthographique de Word ?
2) "il est par exemple possible de vérifier un calcul hors de sa pertinence": Tout à fait, c'est possible. Et c'est même ce que font la majorité des élèves qui disent " Msieur, la calculette m'a donné 121 pour 11 fois 11. C'est juste?"]


In http://www.sauv.net/delord/calcul/qnu_coprem83.html
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Lamarlère Viviane



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 946

MessagePosté le: Mar Nov 25, 2003 8:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Belle démonstration, Michel.

Qui apporte de l'eau à mon moulin.

Vos amis spécialistes en dyslexie pourraient ils nous confirmer que la précision de l'orthographe et la connaissance de la grammaire participent de la structuration de la pensée? Qu'elle n'est pas qu'une simple obsession de ringards? Et que si l'on doit être souple dans la façon d'apprécier les fautes d'orthographe dans un devoir, on ne saurait être laxiste dans cet apprentissage.
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Michel Delord



Inscrit le: 04 Nov 2003
Messages: 126

MessagePosté le: Mar Nov 25, 2003 9:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lamarlère Viviane a écrit:
Belle démonstration, Michel.

Qui apporte de l'eau à mon moulin.

Vos amis spécialistes en dyslexie pourraient ils nous confirmer que la précision de l'orthographe et la connaissance de la grammaire participent de la structuration de la pensée? Qu'elle n'est pas qu'une simple obsession de ringards? Et que si l'on doit être souple dans la façon d'apprécier les fautes d'orthographe dans un devoir, on ne saurait être laxiste dans cet apprentissage.


Bien que la question ne soit pas triatée telle quelle, on peut avoir une idée à partir d'un chapitre du livre de Colette Ouzilou,

Dyslexie, une vraie fausse épidémie, Presses de la Renaissance, 212 p., 99 F.

Pour ceux qui ne connaissent pas C. Ouzilou, lire par exemple:

L'alibi miracle de l'Éducation nationale : tous dyslexiques

www.sauv.net/teler0111.php
----------


Lecture, le tête-à-queue des nouveaux programmes. Par Colette Ouzilou.
Orthomagazine, n°41, août 2002.
www.sauv.net/ouzilou.php

----------------------------------------

Lutter contre l'illettrisme scolaire

www.sauv.net/sorbonne200302.php

J'ai un petit texte en preparation pour montrer que l'on peut dire la même chose pour la "dyscalculie"


MD, Instituteur des Collèges
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Lamarlère Viviane



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 946

MessagePosté le: Mar Nov 25, 2003 2:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si je faisais une petite synthèse de l'article auquel nous renvoie Michel Delord, paru dans "Télérama" du mercredi 28 novembre 2001, sous la plume de Sophie Berthier. Il s'agit du compte rendu d'un livre qui attaque violemment la méthode de lecture officielle : Colette Ouzilou, Dyslexie, une vraie fausse épidémie, Presses de la Renaissance, 212 p., 99 F.

Dans cet ouvrage, Colette Ouzilou remet en question l'apprentissage de la lecture par la méthode semi globale.

L'élève commence par apprendre un mot pour décoder ensuite en syllabes et reconnaitre enfin les lettres.

Le problème est que l'enfant (on connait bien le besoin des enfants de se faire aimer) pour répondre à ce que l'on attend de lui prend "L'HABITUDE D'ESSAYER DE DEVINER DE QUOI IL RETOURNE EN FAISANT APPEL A UNE MÉMOIRE BÊTE, A CE QU'IL A DÉJÀ VU OU ENTENDU" (sic)

Cette méthode privilégiant le visuel au détriment du sonore (phonétique) serait," selon Colette Ouzilou, la vraie responsable du nombre affolant d’enfants mal-lisant (au moins 20 % des écoliers de primaire), c’est-à-dire incapables de décoder un texte simple à leur entrée au collège."(resic)

Pour Colette Ouzilou des centaines d'enfants sont en échec scolaire à cause de méthodes de lecture et d'orthographe. Elle note en outre que les bacheliers d'aujourd'hui font 15 fautes dans une dictée du certificat d'études d'avant guerre.....



Pour la praticienne apprendre à lire et écrire est facile et " repose sur une technique très précise et très ponctuelle que l’on transforme à tort en idéologie. "(sic)

Ayons donc le courage, comme Colette Ouzilou et Sophie Berthier de regarder en face les dégats incommensurables commis par des idéologies formatrices de futurs enseignants et déformatrices de la pensée critique de nos enfants. Le tout au nom de la démolition d'une culture soi-disant élitiste et bourgeoise, dont nous percevons aujourd'hui les effets.

Je ne peux que vous conseiller d'aller sur ce site .


Pour comprendre la racine des maux dont souffre l'école et dont elle continuera de souffrir si nous manquons de détermination.
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Bob



Inscrit le: 24 Nov 2003
Messages: 25

MessagePosté le: Mar Nov 25, 2003 4:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

d'accord, il faut apprendre à écrire correctement,

mai pour écrire des SMS c bp mieu de faire des abréviation, et pui c rigolo
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Zoltar



Inscrit le: 09 Nov 2003
Messages: 311

MessagePosté le: Mar Nov 25, 2003 10:29 pm    Sujet du message: Colette OUZILOU praticienne de quoi ? Répondre en citant

Lamarlère Viviane a écrit:

Dans cet ouvrage, Colette Ouzilou remet en question l'apprentissage de la lecture par la méthode semi globale.
L'élève commence par apprendre un mot pour décoder ensuite en syllabes et reconnaitre enfin les lettres.


Non, c'est contraire à la vérité de dire ça ! La méthode appelée semi-globale n'est qu'un mythe elle-aussi. Il s'agit d'une méthode syllabique dans laquelle quelques petits mots de liaison (à, a, de, la, le, dans, sur etc...) sont abordés d'un seul bloc pour faire avancer la capacité de lire des groupes de sens, rien de plus.

Citation:

Cette méthode privilégiant le visuel au détriment du sonore (phonétique) serait," selon Colette Ouzilou, la vraie responsable du nombre affolant d’enfants mal-lisant (au moins 20 % des écoliers de primaire), c’est-à-dire incapables de décoder un texte simple à leur entrée au collège."(resic)


Là est bien le problème en effet ! Depuis 20 ans (rappelez-vous Viviane) on a introduit dans l'apprentissage de la lecture, de la GS au CE1 les résultats de recherches en linguistique relatives à la phonétique et c'est là que se situe la CATASTROPHE pour les apprentis lecteurs à qui on tente de faire croire qu'ils doivent décoder des sons, des phonèmes (ça fait plus 'chicos'). La méthode dite du Sablier est passée par là et a fait des émules un peu partout. Non Madame Ouzilou ! Ce que décodent les enfants, ce sont des graphèmes qui ont certes codé des phonèmes mais le périphérique qu'ils utilisent pour décoder n'est pas l'ouïe mais la vue ! Et ce sont les aires visuelles primaires et secondaires qui font ce travail et non pas les aires auditives. Je peux écrire un article entier sur ce sujet en détaillant & en fournissant des références autorisées si nécessaire. Travaux et sites internet à la clef.

Citation:
Pour Colette Ouzilou des centaines d'enfants sont en échec scolaire à cause de méthodes de lecture et d'orthographe. Elle note en outre que les bacheliers d'aujourd'hui font 15 fautes dans une dictée du certificat d'études d'avant guerre.....


Oui, sans doute, soyons un peu sérieux ! D'une part comment Ouzilou peut-elle comparer les fautes des bacheliers d'aujourd'hui avec celles que faisaient mes "conscrits" du début des années 60 ? Nous n'en faisions pas au 1er bac en Français, ni au second en philo, c'est vrai ! Mais sur une classe de 35 CM2, 7 ou 8 ans plus tôt, nous étions 5 seulement à aller en 6ème par le truchement d'un concours assez difficile et tous n'obtenaient pas le bac parmi ceux-là. Les autres en faisaient des fautes (certains même... beaucoup !) et j'étais bien placé pour le savoir car, comme ils étaient mes copains, je les aidais du mieux que je pouvais à triompher des règles redoutables de notre maligne orthographe.
Mon fils aîné a été de la "promotion" number one du collège unique en 1977. Je me souviens des lamentations de mes copains profs en 6ème à cette époque qui n'avaient jamais eu que des 6èmes dites de type I (les meilleurs élèves !) Quelle révolution !
D'autre part Viviane, je vous ai expliqué : la télévision !



Citation:
Pour la praticienne apprendre à lire et écrire est facile et " repose sur une technique très précise et très ponctuelle que l’on transforme à tort en idéologie. "(sic)


Praticienne Colette Ouzilou ? Certainement pas praticienne de l'apprentissage de la "lecture à tous" ! Chargée de rééduquer des enfants dyslexiques, oui ! Tous les orthophonistes comme elle croient que ce qu'elles ont réussi à mettre en oeuvre avec succès, (car elles font de ce point de vue un bon travail professionnel) avec des gosses qui ont un réél problème de dyslexie (contrairement à ce qu'elles affirment). Je peux expliquer en détail pourquoi leurs observations sont faussées, nulles et non avenues pour 90 % des petits apprentis lecteurs. Mais, la mise en vente des méthodes qu'elles ont créées pour les 10 % de gamins qui en ont besoin et les 90 % d'autres surtout pas, sont une manne non négligeable mais si les 90 % restant les achetaient Viviane ? Quel succès de librairie !

Comparez le marketing de Colette OUZILOU et le sérieux scientifique du Dr Michel Habib, s'il vous plaît !

Pour la vente : http://www.sauv.net/teler0111.php

Pour la science : http://www.coridys.asso.fr/
(Cliquer sur base documentaire, puis "la dyslexie en question")

Viviane a écrit:
Ayons donc le courage, comme Colette Ouzilou et Sophie Berthier de regarder en face les dégats incommensurables commis par des idéologies formatrices de futurs enseignants et déformatrices de la pensée critique de nos enfants. Le tout au nom de la démolition d'une culture soi-disant élitiste et bourgeoise, dont nous percevons aujourd'hui les effets.

Je ne peux que vous conseiller d'aller sur ce site .


Lequel ? Moi je vous en ai proposé deux ! À vous de choisir.
SLL est bien à côté de la plaque là et c'est un point sur lequel je ne suis pas du tout d'accord avec Michel Delord, même si je le soutiens quand il parle des maths, sa discipline.

Viviane a écrit:
Pour comprendre la racine des maux dont souffre l'école et dont elle continuera de souffrir si nous manquons de détermination.


Oui, entièrement d'accord avec cette phrase ! Mais je ne suis pas sûr que nous ayons déterré les mêmes racines & les miennes, je les ai examinées au microscope à balayage électronique... Je peux les détailler dans tous ses menus détails. Assez des conseils qui émanent des pathologies de certains enfants pour ajuster les méthodes qui leur sont favorables à tous !
Je suis vraiment outré car je sais de quoi je parle.

Bien à vous,

Zoltar
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Michel Delord



Inscrit le: 04 Nov 2003
Messages: 126

MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2003 1:57 am    Sujet du message: Colette OUZILOU praticienne de quoi ? Répondre en citant

Cher Zoltar, heureux retraité

Je ne répondrai pas précisément à ce que tu dis dans l'immédiat pour des raisons de temps car j'ai promis des réponses précise et longues à argumenter sur d'autres sujet sur ce forum ( 1) :

a) Sur la question de l'expérimentation scientifique ( ou je dis que j'ai besoind e 3 semaines pour préparer le dossier )
Fil :
http://www.debatnational.education.fr/forum/viewtopic.php?t=1008

b) Sur la question de la validité des comparaisons historiques ( pour contrer la position du Monde de l'Education que l'on trouve à http://michel.delord.free.fr/nivo-mde.pdf )
Fil à partir de
http://www.debatnational.education.fr/forum/viewtopic.php?t=960&postdays=0&postorder=asc&start=20

mais le sujet est central et je voudrais simplement faire quelques remarques ce soir. Mais très rapidement :

a) Il y a un réel problèmes des méthodes de lecture et je maintiens que celles qui causent le maximum de dégâts sont celles dont on peut repérer deux effets ( il y en d'autres mais je n'ai pas le temps) :

1) En CP ou en CE1, on vous a dit que votre enfant sait lire et vous pouvez constater qu'en lui présentant le manuel de lecture qu'il a utilisé ou en lui faisant lire les polycopiés qu'il a utilisé dans l'année s'il n'y a pas de manuel, il sait lire . Mais si vous lui présentez un autre manuel de lecture, il ne sait pas lire. Test vivement conseillé à tous les parents.

2) Lorsqu'il lit , il devine plus qu'il ne déchiffre.

Dans ces deux cas , on saisit bien qu'il a une perception globale des mots , mais qu'il ne sait pas lire, c'est-à-dire que par exemple

- il ne sera pas capable de chercher dans un dictionnaire le sens d'un nouveau mot ( ou avec d'énormes difficultés) puisque sa méthode ne consiste pas , face à un nouveau mot , à la déchiffrer. Il sera donc incapable , par lui-même , d'augmenter son stock de vocabulaire autrement qu'en devinant le sens du mot par le contexte, ce qui est une méthode au moins peu sûre.

- pour la même raison , il aura beaucoup de mal à intégrer les règles orthographiques et grammaticales d'autant qu'une bonne partie d'entre elles , si elles se marquent par des différences alphabétiques , ne se différencient pas par la prononciation.

Ceci n'est pas une attaque contre la méthode globale en soi ( puisqu'il y a des formateurs qui l'utilisent pour apprendre à lire à des sourds avec succès) mais contre les thèses dont les effets sont de sous-estimer l'importance du déchiffrage . Ce qui ne signifie pas que j'ai dit que savoir lire et comprendre , c'est savoir déchiffrer car vous savez tout à fait déchiffrer la phrase suivante "Le birapport des quatre droites joignant à quatre points fixes d'une conique le point générique de la courbe est constant" sans savoir la lire , c'est à dire la comprendre. C'est, par contre une attaque par exemple contre les thèses de Foucambert dont le poids n'est pas négligeable, bien au contraire . Il y a, du coté des défenseurs des méthodes qui ont été recommandées depuis une trentaine d'années et qui , simultanément sous-estiment l'importance du déchiffrage, une tendance à se cantonner dans des questions de vocabulaires ( méthodes globales , semi-globales ) mais qui , par exemple, ne touchent pas à Foucambert. Que pensez-vous de ses thèses et de son influence ?

Ceci dit, j'ai horreur de poser les questions en dehors de leur contexte de développement historique qui permet de "compléter " le sens des mots . Le texte que je prépare sur la lecture sera dans la suite d'un texte que l'on m'a demandé pour un colloque ( http://michel.delord.free.fr/calc-cp.pdf ) dans lequel l'intéressant est la dernière partie qui pose le problème du CP et donc la question générale de la pédagogie à ce niveau . A propos des textes de cette époque , que penses-tu de la méthode Shuler ( 1880 ) qui faisait partie des méthodes recommandées ? Je pense également qu'il faut traiter les questions de manière historique , dans leur globalité et c'est pour cela que j'ai publié aussi les IO officielles sur le Français de 1945 ( qui comprennent tous les passages importants de celles de 1923 et 1938 ) puisque – parce que ça prend quand même du temps de scanner les 100 pages de textes jaunis – les opposants à cette période critiquent ces orientations en extrayant les phrases qui les arrangent mais sans jamais publier les textes
Les IO ( pas complètes car je n'ai ni mis les détails sur les cours d'écriture ni sur les sujets de rédaction proposés ) sont à :
http://michel.delord.free.fr/iofr45.pdf


Plus quelques points précis sur ton texte ( je ne veux pas répondre de manière précise sur la question de la lecture tant que je n'ai pas indiqué le contexte dans le quel je parle , ce qui évitera les pertes de temps par incompréhension ) :



Zoltar a écrit:


Là est bien le problème en effet ! Depuis 20 ans (rappelez-vous Viviane) on a introduit dans l'apprentissage de la lecture, de la GS au CE1 les résultats de recherches en linguistique relatives à la phonétique et c'est là que se situe la CATASTROPHE pour les apprentis lecteurs à qui on tente de faire croire qu'ils doivent décoder des sons, des phonèmes (ça fait plus 'chicos').



L'influence des thèses de la linguistique est bien antérieure à 20 ans , au moins 30. Ce n'est pas ma spécialité mais je dois avoir dans mon grenier quelques bouquins de français primaire de 70 ou 71 qui correspondent exactement à ce que tu dis . Il me semble que l'on a d'ailleurs un parallélisme avec les mathématiques : les mathématiques modernes comme la linguistique apportaient des connaissances ( 2)

a ) qui n'étaient pas enseignables en primaire ou au collège et même au lycée ( on peut discuter pour en introduire une partie en terminale et peut-être en première ) mais qui l'ont été , ce qui était une catastrophe

b) qui ont été intégrées – à tort à mon avis - à des conceptions pédagogiques. Sur ce sujet précis , et l'influence globalement négative de Piaget, il y avait un aspect flatteur au mauvais sens du terme , les mathématiciens et les linguistes se croyaient pédagogues ( puisque la formation de l'esprit de l'enfant suivait les lois de l'axiomatique ) tandis que les pédagogues se trouvaient confortés dans leur puissance puisque la pédagogie avait enfin une assise scientifique basés sur le nec plus utra des dernières découvertes scientifiques en math et en linguistique


Citation:

Viviane

Pour Colette Ouzilou des centaines d'enfants sont en échec scolaire à cause de méthodes de lecture et d'orthographe. Elle note en outre que les bacheliers d'aujourd'hui font 15 fautes dans une dictée du certificat d'études d'avant guerre.....


Citation:

Zoltar :

Oui, sans doute, soyons un peu sérieux ! D'une part comment Ouzilou peut-elle comparer les fautes des bacheliers d'aujourd'hui avec celles que faisaient mes "conscrits" du début des années 60 ? Nous n'en faisions pas au 1er bac en Français, ni au second en philo, c'est vrai ! Mais sur une classe de 35 CM2, 7 ou 8 ans plus tôt, nous étions 5 seulement à aller en 6ème par le truchement d'un concours assez difficile et tous n'obtenaient pas le bac parmi ceux-là. Les autres en faisaient des fautes (certains même... beaucoup !) et j'étais bien placé pour le savoir car, comme ils étaient mes copains, je les aidais du mieux que je pouvais à triompher des règles redoutables de notre maligne orthographe.


La , tu déconnes .

En 63 , sur une classe de 35 CM2 , 55% allaient en sixième , c'est-à-dire en gros 19 élèves . L'astuce consiste à confondre la sixième de lycée et les autres sixièmes, celle des divers CC et CEG et à ne parler que du lycée . Or, le niveau des CC et CEG était d'un niveau bien supérieur à ce que l'on en dit habituellement ( je montrerai même, dans un autre texte en préparation – mais pour plus tard - que ce mépris du niveau de ces établissements est un descendant de la morgue affichée par les partisans des lycées des années 30 contre l'enseignement primaire supérieur alors que l'on peut montrer, au contraire ,que le niveau de l'école primaire publique était d'un niveau supérieur à celui des petites classes des lycées, malgré le fait que le recrutement des petites classes des lycées était d'un niveau social beaucoup plus élevé (3) )

Pour préparer justement ce texte, j'ai publié deux textes :

1)

Seuls 10% allaient au lycée…..

Michel Delord, le 5 Octobre 2003

Dans la série des arguments fallacieux des théoriciens du niveau qui monte figure en bonne place :
"Vous comparez ce qui n'est pas comparable, seul 10% d'une classe d'âge allait au lycée".

1°) Les comparaisons tirées de l'étude sur le passage du CEP comparent ce qui est comparable puisque le CM2 n'a pas été massifié.

2°) Dans ce texte je montrais que, alors que depuis de nombreuses années , on savait que à peu prés la moitié d'une classe d'âge avait le Certificat d'Etudes, les tenants du niveau qui monte sous-entendaient ou
affirmaient clairement que c'était une minorité de l'ordre de 10 ou 20%. Le raisonnement est strictement sur le même sur le passage en sixième, confondue avec le passage en lycée pour le début des années 60, époque à laquelle on peut faire une référence comparative puisque les programmes de CC et de premier cycle des lycées étaient forts semblables et de toute façon d'un niveau supérieur à ce qui est exigé maintenant …..

La suite :
http://michel.delord.free.fr/seuls10.pdf

2) Puisque tu parles du concours d'entrée en sixième : c'est-à-dire que tu fais allusion au niveau atteint par les élèves de primaire , j'ai aussi publié

a) l'arrêté du 27 Novembre 1956 définissant le concours d'entrée en sixième …. dans les classes de Sixième des Lycées et Collèges classiques modernes et techniques et des Cours Complémentaires

b) quelques sujets donnés à cet examen ( mais je publierai les recueils complets ) . Je propose même que – au lieu des évaluations bidon de la DEP -l'on fasse passer ces examens à tous les élèves entrant en sixième actuellement , non pas pour empêcher un passage dans cette classe , mais pour vérifier si nous sommes au niveau de 1963 et l'on pourrait ainsi savoir si , dans une école comme le primaire qui n'a pas été massifiée, il y a toujours 55% de l'effectif qui arrive à ce niveau. Et je propose même qu'on le fasse passer en quatrième, pour voir ….
Voir :
http://michel.delord.free.fr/exam6.pdf

Citation:

SLL est bien à côté de la plaque là et c'est un point sur lequel je ne suis pas du tout d'accord avec Michel Delord, même si je le soutiens quand il parle des maths, sa discipline.

Zoltar


On va avoir l'occasion d'en discuter.

Il est un peu tard - 1H - et je n'ai pas le temps de répondre à l'argument "à la Thélot" sur le niveau des conscrits parce que c'est un peu long à développer ( ni sur celui sur le collège unique où je serai d'ailleurs assez d'accord avec ce que tu dis ) . Je m'excuse de ne pas avoir répondu sur le reste mais ça viendra.

Et que l'on ne vienne pas me dire que c'est moi qui ait lancé le débat sur le niveau puisque Le Monde de l'Education nous dit ce mois-ci :
Citation:
Le président de la commission du Grand débat [est un ] ardent défenseur du « niveau monte »


( Cf. http://michel.delord.free.fr/nivo-mde.pdf )

Bonne nuit et bon matin pour ceux qui se réveillent ( j'aurais bien aimé faire un petit topo sur Bentolila qui suit la vague, comme d'habitude , qui sent que la tendance est à refaire de la grammaire, de l'orthographe et qui n'hésite pas à replacer son discours , toujours en suivant la vague, dans l'ambiance sécuritaire mais dans celle qui convient à un grand intellectuel , "l'insécurité linguistique" (4) )

MD


( 1 ) Et j'ai à refaire le plancher de deux chambres . Il est 23 h , j'en ai fini une commencée depuis ce matin , juste après la lecture de ta réponse.

( 2 ) A mon avis , il y a un rapport très fort entre les thèses des deux commissions qui vont penser les réformes des les années 60, la commission Lichnerowitz pour les maths modernes et la commission Rouchette pour le français ( d'ailleurs , la commission Rouchette se réclame des maths modernes :"L'enseignement du français ne saurait donc se définir comme intangible. Tout donne à penser que, dans les années à venir, il sera en constante évolution. La conjonction d'une rénovation dans ce domaine, dans celui de la mathématique et dans celui des activités d'éveil, ouvre des perspectives qu'il n'est pas encore possible de définir avec rigueur mais dont on peut augurer un enrichissement mutuel et global certain. " )

(3 ) Ceci pourrait apporter bien des bouleversements sur la question à mon sens bidon de "l'ascenseur social"

(4) Cf.
L'école en insécurité linguistique, par Alain Bentolila, 21 novembre 2003

http://www.lefigaro.fr/cgi/edition/genimprime?cle=20031121.FIG0287

Et il devrait d'ailleurs s'attirer des adeptes du coté de ceux qui ont soutenu les pires réformes depuis des années et dont l'évolution était tout à fait prévisible . J'écrivais en 1999 ( à propos des tables de multiplication ) :

Citation:
Il reste à savoir l'échappatoire que le conglomérat SDE / Commission des programmes va produire pour se sortir de l'impasse qu'il a lui-même produit:
- abandonner comme exigence la connaissance par cœur des tables d'opérations, cette obligation étant actuellement toute formelle
- maintenir cette exigence en la présentant sous l'angle de la trique : ceci ne serait pas une surprise car on a connu de nombreux défenseurs de la "liberté pédagogique" et de "l'autonomie de l'enfant" qui, lorsque le délire de leurs positions aboutit à une situation réellement ingérable pour eux, reviennent aux formes d'autoritarismes pires que ceux de "l'école de Jules Ferry"qui, si ils étaient bien réels, apportaient cependant "du sens".


In www.sauv.net/delord/calcul/7_au-contraire.html
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Lamarlère Viviane



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MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2003 8:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Zoltar,

Je vois que Michel Delord est monté au créneau.

Juste un mot. Si mes deux filles ont bénéficié d'un excellent enseignement de la lecture par une enseignante qui en voulait et qui s'est appuyée sur une méthode très proche de la méthode syllabique, en leur donnant en sus du travail écrit à la maison ce qui je crois était interdit , mai elle avait le cran de passer outre, mon fils lui, a fait les frais durant deux ans ( Cp et CE1) d'une méthode complètement globale (méthode Freinet) dont j'ai eu l'occasion de voir par ailleurs d'excellents résultats sur des cahiers d'élèves, méthode qui réclame un investissement total de l'enseignant ce qui n'était pas le cas........car il n'était pas dans sa classe la moitié du temps et jamais remplacé.

Nous disposions pour faire travailler notre petit garçon de fiches de lectures, très jolies, fondées sur des scènettes de la vie quotidienne, avec des phrases entières en dessous. L'enfant donnait l'illusion de savoir lire, ce qui faisait plaisir à tout le monde, CAR IL APPRENAIT PAR COEUR LES PHRASES, et à la fin de l'année scolaire il connaissait par coeur une vingtaine de fiches. le prof nous disait "ca va venir, il faut trois ans pour savoir lire". Rebelote l'année suivante, avec la même méthode (même instit) et au milieude l'année, ayant constaté que EFFECTIVEMENT NOTRE ENFANT SAVAIT LIRE SES FICHES MAIS ÉTAIT INCAPABLE DE DÉCHIFFRER UN TEXTE INCONNU OU D'ALLER CHERCHER UN MOT DANS LE DICTIONNAIRE, AYANT EU CONFIRMATION PAR LA TOTALITÉ DES PARENTS D'ÉLÈVES QUE LEURS ENFANTS ÉTAIENT DANS LE MÊME CAS, QUE LA QUASI TOTALITÉ D'ENTRE EUX RETIRAIENT LEUR ENFANT DE L'ÉCOLE ET QUE LES AUTRES ENSEIGNANTS NOUS DISAIENT "ON NE PEUT RIEN FAIRE, IL A LE BRAS LONG" nous avons entrepris l'action dont j'ai pu parler plus haut qui a évité de justesse la fermeture de deux classes avec le soutien des élus.

Des enseignants de la région (j'avais recueilli plus de 400 cahiers pour les montrer au rectorat afin qu'il compare avec ceux de nos enfants)nous ont prété leur propres cahiers, nous ont aidé à préparer nos gosses à la rentrée dans un autre établissement, car ils n'étaient pas illétrés mais ANALPHABÊTES. En deux mois,ils savaient lire..à peu près.

C'était notre premier enfant, nous faisions confiance, nous faisions ce que nous demandait le maître. Nous avons été plus stricts par la suite. Mais sur cette classe d'âge qui a été très en difficulté d'emblée, j'en connais bon nombre qui a traîné toutes ses études les effets désastreux d'un démarrage raté.

Quant au livre de Rachel Boutonnet (vous y faites allusion dans un autre fil mais j'en profite car aujourd'hui je n'aurai pas autant de temps pour répondre que les autres jours) je l'ai lu dans le train hier, il aCORROBORÉ CE QUE ME DISENT DEPUIS DES MOIS DEUX DE MES ÉLÈVES ACTUELLEMENTEN IUFM, ET CE DONT NOUS ONT TÉMOIGNÉ DES ÉTUDIANTS VENANT D'IUFM SUR TOUTE LA FRANCE.

Je ne crois pas ce livre exagéré. Mordant, certes, passionné, mais en phase avec la réalité. Quand ces futurs instits se révoltent contre le fait qu'on ne leur apprend pas le contenu d'un cours, qu'on leur parle de "RÉFÉRENT BONDISSANT" AU LIEU DE DIRE "BALLON" DE RÉFÉRENT SCRIPTIF" AU LIEU DE DIRE STYLO, on comprend mieux l'encombrement dans nos livres de classe par des termes qui donnent l'illusion à leur concepteurs d'être des savants et dont on apprend par les futurs instits que ce sont pour la plupart des gens qui n'ont pratiquement JAMAIS ÉTÉ SUR LE TERRAIN. Le jargon pédant des enseignants d'IUFM, a déteint sur les ouvrages de classe de nos gosses au point que, nous parents, avons souvent le plus grand mal à nous y retrouver.

Sans renoncer à une culture vaste et solide, commençons par faire le ménage dans tous ces ouvrages qui noient la culture sous des verbiages de salon, des documents iconographiques ou textuels tellement nombreux que l'on ne sait plus comment les exploiter, des injonctions à chercher dans le livre des éléments de réponses qui n'y sont pas et pour cause... : on a oublié de les y mettre, tout préoccupé de faire RICHE avec de belles photos, des textes pompeux, des exos lénifiants, le tout à décrypter à la loupe.


Sabre de bois, Zoltar, revenons sur terre.

Amitiés.
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nemo



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MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2003 5:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

SMS et orthographe ne sont pas pas forcément incompatible, j'en veux pour preuve que beaucoup d'abréviations utilisées se servent des particularités orthographiques des mots : pour "dans" j'utilise "ds", "mais" "ms", "toujours" "tjs"
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Lamarlère Viviane



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MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2003 6:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans ce cas là vous utilisez sciemment une écriture abrégée, en connaissance de l'écriture complète. Ce n'est pas pareil d'utiliser de l'écriture phonétique par IGNORANCE DE L'ORTHOGRAPHE;
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nemo



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MessagePosté le: Jeu Nov 27, 2003 6:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On utilise pas l'écriture phonétique parce qu'on ne connait pas l'orthographe, mais parce qu'un SMS c'est payant (c pas forcément donné, vous n'avez qu'à voir l'action de UFC que choisir), et c'est limité à un peu moins de 300 caractères, alors forcément qu'en vous voulez écrire beaucoup de façon courte c plus simple en phonétique.

Alors je pense qu'associer problèmes d'orthographe et SMS est un faux débat, d'autant plus que l'orthographe ça s'apprend (ou ça devrait s'apprendre) prinipalement avant la 6eme, et je connais peu d'enfant qui ont un protable avant 10 ans (bien qu'on y arrive, malheureusement)
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Zoltar



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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2003 4:30 pm    Sujet du message: La balle au bond ou le référentiel bondissant aléatoire ? Répondre en citant

Viviane a écrit:
Bonjour Zoltar,

Je vois que Michel Delord est monté au créneau.


Bonjour à vous Viviane,

Non, Michel n'est pas "monté au créneau", il est toujours sur le chemin de ronde et, entre deux arbalétrières et 3 meurtrières, il décoche des flèches sur les assaillants qui tentent de prendre de force la "forteresse vide"… ;o))

Je lui réponds en détail dès que j'ai un moment, car bien qu'il envie ma retraite dorée, je suis moi-aussi, très occupé, surbooké, busy busy…

Viviane a écrit:
Juste un mot. Si mes deux filles ont bénéficié d'un excellent enseignement de la lecture par une enseignante qui en voulait et qui s'est appuyée sur une méthode très proche de la méthode syllabique, en leur donnant en sus du travail écrit à la maison ce qui je crois était interdit , mai elle avait le cran de passer outre.


Les 3 critères que vous évoquez sont importants :
1) Méthode proche d'une méthode syllabique
2) Un peu de travail à la maison, liaison utile avec l'école
3) Une enseignante qui "en voulait"

Je dirais même que le 3ème est prééminent. Mais il en manque un, c'est l'état de préparation et de maturation neurologique de vos filles. Vous connaissant un peu mieux depuis quelques semaines, je suis certain que c'était OK! Donc les conditions optimales étaient réunies.

Viviane a écrit:
mon fils lui, a fait les frais durant deux ans ( Cp et CE1) d'une méthode complètement globale (méthode Freinet) dont j'ai eu l'occasion de voir par ailleurs d'excellents résultats sur des cahiers d'élèves, méthode qui réclame un investissement total de l'enseignant ce qui n'était pas le cas........car il n'était pas dans sa classe la moitié du temps et jamais remplacé.


En effet, il y a beaucoup de nuances dans votre relation de ce qu'a vécu votre fils :

a) La méthode Freinet (Je pense qu'il s'agit de la méthode du lire/écrire qui est une "méthode naturelle".) J'approuve en effet cette pratique pédagogique qui n'est pas réellement une méthode mais qui respecte les processus naturels d'apprentissage de la lecture qui se déroulent chez tout enfant n'ayant aucun problème de type "dyslexie" ou autre handicap. À condition que l'on soit très rigoureux car si le matériau linguistique à "traiter" est celui des enfants (bel avantage) la responsabilité pédagogique des apprentissages est celle du maître, complètement ! C'est à lui d'organiser, à partir du vécu de l'ensemble des enfants une cohérence et une progression dans l'apprentissage progressif des "graphies" à savoir décoder sans faille. (Vous remarquerez Viviane que je ne dis pas "sons", car on décode des "graphèmes", pas des "phonèmes" lors des premiers apprentissages de la lecture !
Je reviendrai sur ce sujet, important avant tout, tant il est vrai que de plus en plus d'enfants semblent apprendre à lire des sons, donc, avec leurs oreilles ? ;o((

b) Vous dites que l'enseignant de votre fils était souvent absent et ce constat explique sans doute à lui tout seul les problèmes éventuellement rencontrés.

c) Par ailleurs, vous avez raison, une telle démarche implique un suivi permanent des enfants dans leur appropriation du savoir-lire, surtout lorsque "la mayonnaise commence à prendre" si vous me permettez cette image culinaire.

Viviane a écrit:
Nous disposions pour faire travailler notre petit garçon de fiches de lectures, très jolies, fondées sur des scènettes de la vie quotidienne, avec des phrases entières en dessous. L'enfant donnait l'illusion de savoir lire, ce qui faisait plaisir à tout le monde, CAR IL APPRENAIT PAR COEUR LES PHRASES, et à la fin de l'année scolaire il connaissait par coeur une vingtaine de fiches.


Non, c'est très dommageable! Il s'agit d'un égarement total et d'un manque grave en matière de compréhension de ce qu'est l'acte de lire. "Lire, c'est faire du sens avec de l'écrit" : c'est à dire décoder avec les yeux et les aires visuelles primaires et secondaires du cerveau des graphèmes (lettres) qui ont codé des sons de notre langue (alphabétiquement). L'image est non seulement un support inutile ; c'est un leurre, une fausse piste. Les phrases entières ne présentent que peu d'intérêt pour la lecture elle-même dans sa première phase, celle de l'apprentissage/découverte du code. Il s'agissait en effet, de près ou de loin d'un méthode à forte connotation globale. La question que je vous poserais est la suivante : N'y avait-il pas présentation des voyelles ,puis des consonnes à rechercher dans les dites phrases ?

Viviane a écrit:
le prof nous disait "ca va venir, il faut trois ans pour savoir lire". Rebelote l'année suivante, avec la même méthode (même instit) et au milieu de l'année, ayant constaté que EFFECTIVEMENT NOTRE ENFANT SAVAIT LIRE SES FICHES MAIS ÉTAIT INCAPABLE DE DÉCHIFFRER UN TEXTE INCONNU OU D'ALLER CHERCHER UN MOT DANS LE DICTIONNAIRE, AYANT EU CONFIRMATION PAR LA TOTALITÉ DES PARENTS D'ÉLÈVES QUE LEURS ENFANTS ÉTAIENT DANS LE MÊME CAS, QUE LA QUASI TOTALITÉ D'ENTRE EUX RETIRAIENT LEUR ENFANT DE L'ÉCOLE ET QUE LES AUTRES ENSEIGNANTS NOUS DISAIENT "ON NE PEUT RIEN FAIRE, IL A LE BRAS LONG" nous avons entrepris l'action dont j'ai pu parler plus haut qui a évité de justesse la fermeture de deux classes avec le soutien des élus.


Je ne peux que confirmer. Même avec une méthode naturelle, il faut très vite "faire du décodage". C'est la clef n°1 de l'apprentissage de la lecture.
Par contre, ce que vous décrivez à propos de votre petit garçon, je ne l'ai jamais rencontré dans les nombreuses classes de CP où je suis allé et que je connaissais bien. J'ai constaté par contre d'autres "dérives" d'un autre genre…

Viviane a écrit:
Des enseignants de la région (j'avais recueilli plus de 400 cahiers pour les montrer au rectorat afin qu'il compare avec ceux de nos enfants)nous ont prêté leur propres cahiers, nous ont aidé à préparer nos gosses à la rentrée dans un autre établissement, car ils n'étaient pas illettrés mais ANALPHABÈTES. En deux mois,ils savaient lire..à peu près.


Je ne dirais pas qu'ils étaient analphabètes. Simplement on ne les avait pas mis de la situation de bien comprendre que "lire c'est décrypter des signes assemblés en syllabes pour reconstituer des mots de notre langage". Ils ont cru que lire, c'était retenir des phrases avec sa mémoire sémantique et ça peut paraître plausible pour des enfants de 6 ou 7 ans quand ils voient lire des adultes. Ils peuvent croire à une sorte de "magie de la mémoire visuelle plus ou moins globale". Les laisser dans cette hypothèse est pédagogiquement très grave…

Viviane a écrit:
C'était notre premier enfant, nous faisions confiance, nous faisions ce que nous demandait le maître. Nous avons été plus stricts par la suite. Mais sur cette classe d'âge qui a été très en difficulté d'emblée, j'en connais bon nombre qui a traîné toutes ses études les effets désastreux d'un démarrage raté.


Vous avez bien agi.

Viviane a écrit:
Quant au livre de Rachel Boutonnet (vous y faites allusion dans un autre fil mais j'en profite car aujourd'hui je n'aurai pas autant de temps pour répondre que les autres jours) je l'ai lu dans le train hier, il a CORROBORÉ CE QUE ME DISENT DEPUIS DES MOIS DEUX DE MES ÉLÈVES ACTUELLEMENTEN IUFM, ET CE DONT NOUS ONT TÉMOIGNÉ DES ÉTUDIANTS VENANT D'IUFM SUR TOUTE LA FRANCE.


Viviane, j'ai vu beaucoup d'étudiants d'IUFM dans mon école, les dernières années où j'exerçais. Je prenais mes repas avec eux au titre du restau scolaire, dans la salle des profs et si certain(e)s racontaient QUELQUES anecdotes du même type que celles dont Rachel semble se délecter, la majorité prenait les bons éléments de réflexion pédagogique en "mettant à la corbeille" les gadgets "pédagogistes" dont nous avons tous entendu parler. J'ai eu beaucoup de normaliens dans ma classe avant l'avènement des IUFM. Je n'ai pas non plus apprécié tous les excès "pontifiants & lénifiants" de certains professeurs, mais dans tout il faut savoir en prendre et en laisser…

Viviane a écrit:
]Je ne crois pas ce livre exagéré. Mordant, certes, passionné, mais en phase avec la réalité. Quand ces futurs instits se révoltent contre le fait qu'on ne leur apprend pas le contenu d'un cours, qu'on leur parle de "RÉFÉRENT BONDISSANT" AU LIEU DE DIRE "BALLON" DE RÉFÉRENT SCRIPTIF" AU LIEU DE DIRE STYLO, on comprend mieux l'encombrement dans nos livres de classe par des termes qui donnent l'illusion à leur concepteurs d'être des savants et dont on apprend par les futurs instits que ce sont pour la plupart des gens qui n'ont pratiquement JAMAIS ÉTÉ SUR LE TERRAIN. Le jargon pédant des enseignants d'IUFM, a déteint sur les ouvrages de classe de nos gosses au point que, nous parents, avons souvent le plus grand mal à nous y retrouver.


Non Viviane, je connais bien ce milieu. j'y ai des amis. Ce que vous citez en gros caractères et "EN CRIANT" donc, ce n'est que le haut de la partie immergée de l'iceberg. Je reconnais que c'est… gratiné mais c'est juste bon à satisfaire les media qui sont friands de ces gadgets affriolants. En outre, il ne s'agit pas de "référents" mais de "référentiels". Le référent étant plutôt un "adulte" (?) auquel il faut se référer alors que le référentiel serait l'objet dont on parle, dont on fait l'étude fonctionnelle dans ce cas précis. Par exemple le référentiel "balle de tennis" n'a pas du tout la même fonction que le référentiel "ballon de foot ball". C'est juste pour donner un nom général à l'objet qui est l'enjeu d'un sport collectif ou d'un sport d'opposition. Bref, dire ça à tout bout de champ est un peu pédant, voire ridicule. Mais ça a un sens quand même !

Viviane a écrit:
Sans renoncer à une culture vaste et solide, commençons par faire le ménage dans tous ces ouvrages qui noient la culture sous des verbiages de salon, des documents iconographiques ou textuels tellement nombreux que l'on ne sait plus comment les exploiter, des injonctions à chercher dans le livre des éléments de réponses qui n'y sont pas et pour cause... : on a oublié de les y mettre, tout préoccupé de faire RICHE avec de belles photos, des textes pompeux, des exos lénifiants, le tout à décrypter à la loupe.


Je vous suis totalement sur ce point. "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?" Moi je réponds toujours de même : "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément."
S'il faut un "décodeur" pour comprendre le langage des cours en IUFM, mieux vaut les diffuser sur Canal +, en clair, tout le monde comprendra, même les guignols…


Viviane a écrit:
Sabre de bois, Zoltar, revenons sur terre.

Amitiés.



Croix de bois, croix de fer
Si j'attrape pas mon référentiel bondissant aléatoire
Avant trois rebonds, dès ce soir, je dors en enfer.
En espérant que Dieu, compatissant, je remettra au purgatoire.

@micalement à vous,

Zoltar

Ancien rugbyman.
"Ouf, j' l' ai eu au 1er rebond !"
Dieu soit loué !
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Lamarlère Viviane



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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2003 7:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'adore vos réponses, Zoltar, apaisantes et pleines d'humeur au sens anglais du terme.

Pour ce qui est des IUFM, je ne remets pas en cause vos compétences, mais une idéologie masquée et débilitante.

Je reviens sur un autre fil sur le style ..très personnel de Môsieur Meirieu....

Il ne s'éagit pas de chasse au sorcières, mais de retrouver le fil des responsabilités : familles décousues, présence de la télévision comme parent de substitution, ouvrages scolaires qui désarment enfants et parents, et..formation pas du tout adaptée.
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Zoltar



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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2003 9:23 pm    Sujet du message: Humour anglais or the mood ? Répondre en citant

Lamarlère Viviane a écrit:
J'adore vos réponses, Zoltar, apaisantes et pleines d'humeur au sens anglais du terme.


Ô, j'ai une "humeur" bien stable et mes amis anglais disent que j'ai de l'humour (c'est si rare chez les Français, d'après eux car ils ne comprennent pas l'humour français). Apaisant, je vous le concède. C'est ce que j'ai toujours essayé de faire sauf avec les gens irascibles & ou haineux...

Viviane a écrit:
Pour ce qui est des IUFM, je ne remets pas en cause vos compétences, mais une idéologie masquée et débilitante.


Merci à vous ! Je crois modestement encore bien connaître le métier, même 5 ans après l'avoir quitté...
Je ne pense pas qu'il y ait une "idéologie" dans les IUFM & en tout cas Meirieu n'en est pas le Pape. Je n'ai rien à voir avec ces instituts ni avec Ph Meirieu. Je trouve simplement que dans ses dernières déclarations, il n'est plus crédible, même si je dois reconnaître honnêtement qu'il m'a appris des choses, mais bien moins que Gaston Mialaret (qui est un ami) et Francine Best que j'ai eu aussi la chance de connaître de près. Je ne saurais dire si c'est Claude Allègre qui l'a "dévoyé" (?) mais je ne vois qu'un homme qui est en démission totale d'idées, aujourd'hui & je ne suis pas le seul hélas. Dommage ! Un rien de tristesse... ;o((

Viviane a écrit:
Je reviens sur un autre fil sur le style ..très personnel de Môsieur Meirieu....


Je viens de le dire. Triste ! Mais je ne retiendrai de lui que les bonnes choses qu'il a présentées, que j'ai appréciées jadis, pas ce "galimatias" actuel qui est inconsistant et creux comme un tonneau de Calvados vide. Néanmoins, ça me saoûle quand même !

Viviane a écrit:
Il ne s'agit pas de chasse au sorcières, mais de retrouver le fil des responsabilités : familles décousues, présence de la télévision comme parent de substitution, ouvrages scolaires qui désarment enfants et parents, et..formation pas du tout adaptée.



Oui, il ne faut pas perdre de vue que c'est un ensemble, une sorte de cavalcade sociale descendante. La cuistrerie s'y ajoutant parfois...
Il y a effectivement du pain sur la planche. J'ai déjà proposé mon plan pour les IUFM, mais je peux le re-proposer car il est très simple... ??

En fait, l'essentiel du mal est ailleurs. Le ver est dans la pomme qui fera le Calvados dans 15 ans... Ce n'est qu'une image et les 'pédagos à gogo' n'y feront rien si on n'extrait pas le ver du tronc des pommiers... C'est juste une image de Normand. ;o))

@micalement,

Zoltar
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Lamarlère Viviane



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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2003 9:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Top chrono, Zoltar, vos propositions.

A bientôt .
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Zoltar



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MessagePosté le: Ven Nov 28, 2003 10:31 pm    Sujet du message: Re: Colette OUZILOU praticienne de quoi ? Répondre en citant

Michel Delord a écrit:
Cher Zoltar, heureux retraité

Je ne répondrai pas précisément à ce que tu dis dans l'immédiat pour des raisons de temps car j'ai promis des réponses précise et longues à argumenter sur d'autres sujet sur ce forum


Ne sois pas si envieux de mon sort Michel, j'ai a peine le temps de répondre aux messages des forums auxquels j'essaie de participer. Mes nombreuses activités font que… Bref, on ne se change pas !

Mais je sais bien que tu as une activité débordante et ça ne date pas du 4 novembre…

Michel a écrit:
mais le sujet est central et je voudrais simplement faire quelques remarques ce soir. Mais très rapidement :

a) Il y a un réel problème des méthodes de lecture et je maintiens que celles qui causent le maximum de dégâts sont celles dont on peut repérer deux effets ( il y en d'autres mais je n'ai pas le temps) :

1) En CP ou en CE1, on vous a dit que votre enfant sait lire et vous pouvez constater qu'en lui présentant le manuel de lecture qu'il a utilisé ou en lui faisant lire les polycopiés qu'il a utilisé dans l'année s'il n'y a pas de manuel, il sait lire . Mais si vous lui présentez un autre manuel de lecture, il ne sait pas lire. Test vivement conseillé à tous les parents.

2) Lorsqu'il lit , il devine plus qu'il ne déchiffre.


Non ! En 40 ans environ, je n'ai rencontré aucun cas de gamin qui soit dans ce cas. Je sais qu'on médiatise beaucoup ces exemples extrêmement rarissimes et je regrette beaucoup pour Viviane qu'un tiers de ses enfants, son garçon ait été touché par cette aberration. Mes 2 fils ont appris à lire en 72 et en 76 en gros, avec des méthodes personnalisées de leurs instites qui étaient en gros des "méthodes mixtes" (je n'aime pas beaucoup le terme.) J'affirme qu'ils n'apprenaient pas des phrases par cœur mais qu'ils décodaient consciencieusement des syllabes très vite, d'autant plus pour l'aîné qui avait appris à lire tout seul entre 4 et 5 ans…
Et pour Noël bien sûr, ils "lisaient" très bien, y compris les gros titres des journaux (avec une grande fierté !) et également (avec un plaisir non dissimulé) dans les contes et albums que je leur avais lus/racontés depuis quelques années , le soir avant les derniers bisous, tandis que leur maman faisait un peu de travaux ménagers juste avant que ne nous remettions au travail scolaire … jusqu'à plus de minuit* très souvent.

* Ça, c'est à l'intention d'Amélie Dalton… ;o)) Et c'est la vérité vraie ; il fallait bien d'ailleurs qu'il en soit ainsi !

Michel a écrit:
Dans ces deux cas , on saisit bien qu'il a une perception globale des mots , mais qu'il ne sait pas lire, c'est-à-dire que par exemple

- il ne sera pas capable de chercher dans un dictionnaire le sens d'un nouveau mot ( ou avec d'énormes difficultés) puisque sa méthode ne consiste pas , face à un nouveau mot , à la déchiffrer. Il sera donc incapable , par lui-même , d'augmenter son stock de vocabulaire autrement qu'en devinant le sens du mot par le contexte, ce qui est une méthode au moins peu sûre.


Je conteste cet argument avec la plus grande fermeté en ce qui concerne le CP. Ce n'est pas ainsi qu'il augmente son lexique, mais d'abord en écoutant et en… parlant.
Au CE1, un bon élève, autonome, peut commencer à le faire avec profit, surtout dans le cadre de ses centres d'intérêts privilégiés. Quant au contexte, Michel, c'est la meilleure méthode pour comprendre.
Ceci dit, le dictionnaire est un outil dont je ne me sépare jamais, même si je tape un texte sous Word. Et je reconnais volontiers que son utilisation peut commencer au 3ème trimestre de CP, pour initiation, d'abord sur le lexique commun à toute la classe… dans un premier temps. On sent bien, là, que tu n'as pas de CP dans ton collège et que tes enfants sont trop grands, que tu as un peu oublié… ;o))



Michel a écrit:
- pour la même raison , il aura beaucoup de mal à intégrer les règles orthographiques et grammaticales d'autant qu'une bonne partie d'entre elles , si elles se marquent par des différences alphabétiques , ne se différencient pas par la prononciation.


C'est un autre problème que celui du décodage . Il s'agit de l'encodage et ce ne sont pas les mêmes zones corticales qui "travaillent" dans ce cas.
Si tu lis (décodage de graphies - lettres associées en syllabes & mots -)

"La petite fille joue avec les voitures miniatures."
(Pour ne pas être accusé de sexisme.)

Cela met en jeu :

1) Tes deux yeux (avec les saccades appropriées.)
2) Tes nerfs optiques (avec le croisement au chiasma.)
3) Tes aires visuelles primaires et secondaires
4) Les aires complexes de mémoire sémantique qui vont définir le sens avec l'aide première de la boucle phonologique.



Si on veut écrire (encodage de syllabes formant des mots pour un jeune apprenti)

"La petite fille joue avec les voitures miniatures."

- Tu requiers dans ta mémoire sémantique et phonologique les lettres qui vont constituer les syllabes puis les mots que tu souhaites coucher sur le papier

- L'aire motrice spécifique de l'écriture donne les commandes motrices à la main qui écrit pour tracer ces graphèmes dans l'ordre rigoureux où ils doivent coder les phonèmes que l'on émet à l'oral, en ajoutant ceux qui ne se prononcent pas.

- Au fur et à mesure que tu écris, tu vérifies les règles grammaticales de l'accord des différents mots au pluriel et tu fais une vérification à posteriori, en re-lecture.

Les mécanismes cérébraux qui participent à l'orthographe, même s'ils sont bigrement complémentaires de ceux qui permettent la lecture, ne sont pas du tout les même & ça ne se déroule pas dans le même ordre. CQFD

Michel a écrit:
Ceci n'est pas une attaque contre la méthode globale en soi ( puisqu'il y a des formateurs qui l'utilisent pour apprendre à lire à des sourds avec succès) mais contre les thèses dont les effets sont de sous-estimer l'importance du déchiffrage .


Je ne connais pas la méthode globale d'apprentissage de la lecture. Je ne l'ai jamais rencontrée. J'en ai entendu parler au début des années 60, à l'École Normale, comme d'une antiquité semblable au monstre du Lochness. Je ne connais personne qui la pratique et on en parle tous les jours, depuis des décennies encore comme on ne parle dans les journaux que de ce concierge anglais qui a assassiné 2 petites filles. Et si on amplifiait en théorisant ? "Les concierges britanniques sont des assassins pédophiles."
Pour la "méthode globale", ça participe de la même généralisation abusive... généralisante. Les media donnent le la & tout le monde chante la même mélodie.

Michel a écrit:
Ce qui ne signifie pas que j'ai dit que savoir lire et comprendre , c'est savoir déchiffrer car vous savez tout à fait déchiffrer la phrase suivante "Le birapport des quatre droites joignant à quatre points fixes d'une conique le point générique de la courbe est constant" sans savoir la lire , c'est à dire la comprendre.


Je crois que je saurais la lire à condition de savoir tracer la dite courbe et d'avoir le niveau en maths qui correspond. En fait, savoir "lire/comprendre" un tel théorème ne peut avoir de sens qu'après avoir étudié toutes les finesses des coniques. C'est sans doute du niveau d'un bon CAPES en maths quand même !
Mais pour mon compte ce n'est pas un "bon exemple" de ce qu'est le savoir-lire.

Par contre, une chose est sûre "déchiffrer n'est pas savoir-lire" car savoir-lire, dans un premier temps nécessite de savoir décoder-déchiffrer mais très tôt, il faut aller plus vite et on n'a plus guère le temps de déchiffrer. D'ailleurs les nécessités d'un "amorçage sémantique" se font ressentir dans les réglages du rythme des saccades oculaires…

Michel a écrit:
C'est, par contre une attaque par exemple contre les thèses de Foucambert dont le poids n'est pas négligeable, bien au contraire . Il y a, du coté des défenseurs des méthodes qui ont été recommandées depuis une trentaine d'années et qui , simultanément sous-estiment l'importance du déchiffrage, une tendance à se cantonner dans des questions de vocabulaires ( méthodes globales , semi-globales ) mais qui , par exemple, ne touchent pas à Foucambert. Que pensez-vous de ses thèses et de son influence ?


J'ai lu Foucambert comme tous les auteurs qui se sont frottés aux apprentissages de la lecture. Mais les seules thèses que je retiens en la matière sont celles, dérivées des neurosciences, de l'IMRf (l'imagerie médicale) appliquée à l'acte de lire. Je retiens donc en ce moment en particulier les travaux du Dr Michel Habib dont on peut trouver des échos sur le site de coridys et les excellents travaux de Stanislas Dehaene qui fait vraiment avancer le schmilblick, lui. J'y ajoute modestement mon expérience personnelle et tout ce que m'ont appris les élèves & leurs parents. Ça donne ma position qui est hors chapelles, complètement indépendante et désintéressée.


Michel a écrit:
A propos des textes de cette époque , que penses-tu de la méthode Shuler ( 1880 ) qui faisait partie des méthodes recommandées…


J'en ai entendu parler mais je ne saurais guère en parler, ni en bien, ni en mal. D'ailleurs, je pense que la terminologie "méthode d'apprentissage de la lecture" ou "méthode de lecture" est inadéquate voire même impropre, car en fait, il y a certainement 6 ou 700 000 "méthodes" pour apprendre à lire. Autant que d'enfants qui entament cet apprentissage…

Michel a écrit:
[……]quelques points précis sur ton texte ( je ne veux pas répondre de manière précise sur la question de la lecture tant que je n'ai pas indiqué le contexte dans le quel je parle , ce qui évitera les pertes de temps par incompréhension )



Zoltar a écrit:
Là est bien le problème en effet ! Depuis 20 ans (rappelez-vous Viviane) on a introduit dans l'apprentissage de la lecture, de la GS au CE1 les résultats de recherches en linguistique relatives à la phonétique et c'est là que se situe la CATASTROPHE pour les apprentis lecteurs à qui on tente de faire croire qu'ils doivent décoder des sons, des phonèmes (ça fait plus 'chicos').




Michel a écrit:
L'influence des thèses de la linguistique est bien antérieure à 20 ans , au moins 30. Ce n'est pas ma spécialité mais je dois avoir dans mon grenier quelques bouquins de français primaire de 70 ou 71 qui correspondent exactement à ce que tu dis . Il me semble que l'on a d'ailleurs un parallélisme avec les mathématiques : les mathématiques modernes comme la linguistique apportaient des connaissances ( 2)


Oui, certes, mais je parle de l'introduction de la phonétique DANS l'apprentissage-même de la lecture, c'est venu du Canada sous la forme de la "Méthode du Sablier" à la fin des années 70 & ça a fait tache… d'huile, y compris dans certains cas avec les signes de l'API rajoutés (comme si apprendre à lire le Français ne suffisait pas… ;o((

Michel a écrit:
a ) qui n'étaient pas enseignables en primaire ou au collège et même au lycée ( on peut discuter pour en introduire une partie en terminale et peut-être en première ) mais qui l'ont été , ce qui était une catastrophe

b) qui ont été intégrées – à tort à mon avis - à des conceptions pédagogiques. Sur ce sujet précis , et l'influence globalement négative de Piaget, il y avait un aspect flatteur au mauvais sens du terme , les mathématiciens et les linguistes se croyaient pédagogues ( puisque la formation de l'esprit de l'enfant suivait les lois de l'axiomatique ) tandis que les pédagogues se trouvaient confortés dans leur puissance puisque la pédagogie avait enfin une assise scientifique basés sur le nec plus utra des dernières découvertes scientifiques en math et en linguistique



Citation:

Viviane

Pour Colette Ouzilou des centaines d'enfants sont en échec scolaire à cause de méthodes de lecture et d'orthographe. Elle note en outre que les bacheliers d'aujourd'hui font 15 fautes dans une dictée du certificat d'études d'avant guerre.....

Citation:

Zoltar :

Oui, sans doute, soyons un peu sérieux ! D'une part comment Ouzilou peut-elle comparer les fautes des bacheliers d'aujourd'hui avec celles que faisaient mes "conscrits" du début des années 60 ? Nous n'en faisions pas au 1er bac en Français, ni au second en philo, c'est vrai ! Mais sur une classe de 35 CM2, 7 ou 8 ans plus tôt, nous étions 5 seulement à aller en 6ème par le truchement d'un concours assez difficile et tous n'obtenaient pas le bac parmi ceux-là. Les autres en faisaient des fautes (certains même... beaucoup !) et j'étais bien placé pour le savoir car, comme ils étaient mes copains, je les aidais du mieux que je pouvais à triompher des règles redoutables de notre maligne orthographe.


Michel a écrit:
La , tu déconnes .


Pas le moins du monde Michel! Je ne relate que la vérité des faits... Et j'ai une excellente mémoire. Recompte bien… Je suis entré en 6ème en 55. Il n'y avait pas encore de collège dans ma ville qui était portant une PRÉFECTURE. Donc la 6ème, c'était au lycée (petit lycée disait-on) ou en pension dans un CC (Collège réputé de la région.) ou dans un Institut privé !

Michel a écrit:

En 63 , sur une classe de 35 CM2 , 55% allaient en sixième , c'est-à-dire en gros 19 élèves .


Peut-être en 63, pas en 55 !

En 63 Michel je passais le bac. (°!*) Beaucoup de choses avaient déjà changé. Il y avait alors un voire deux collèges publics dans ma bonne ville.

Michel]L'astuce consiste à confondre la sixième de lycée et les autres sixièmes, celle des divers CC et CEG et à ne parler que du lycée . Or, le niveau des CC et CEG était d'un niveau bien supérieur à ce que l'on en dit habituellement ( je montrerai même, dans un autre texte en préparation – mais pour plus tard - que ce mépris du niveau de ces établissements est un descendant de la morgue affichée par les partisans des lycées des années 30 contre l'enseignement primaire supérieur alors que l'on peut montrer, au contraire ,que le niveau de l'école primaire publique était d'un niveau supérieur à celui des petites classes des lycées, malgré le fait que le recrutement des petites classes des lycées était d'un niveau social beaucoup plus élevé (3) ) [/quote]

C'est exact ! En 1960, ceux qui sortaient des CC obtenaient globalement de meilleurs résultats au concours d'entrée à l'ÉN (bien meilleurs) que ceux des secondes de lycée qui s'y présentaient…

[quote="Michel a écrit:
Pour préparer justement ce texte, j'ai publié deux textes :

1)

Seuls 10% allaient au lycée…..

Michel Delord, le 5 Octobre 2003

Dans la série des arguments fallacieux des théoriciens du niveau qui monte figure en bonne place :
"Vous comparez ce qui n'est pas comparable, seul 10% d'une classe d'âge allait au lycée".


En 1955 Michel, je suis incapable de te dire combien quel % d'élèves entraient en 6ème au lycée. J'avais le 4ème meilleur total de la circonscription à cet examen mais je ne suis pas allé au lycée. C'eût été indécent ! N'y allaient que les fils/filles de famille, professions libérales, gros commerçants, enfants de préfet etc… Ou alors à l'institut privé ! On ne mélange pas les….. avec les……. ;o))

5/35 sont entrés en 6ème à partir de mon CM2 et l'instit était un excellent professionnel. Un peu rude avec les "récalcitrants" qui lisaient mal (déjà !)ou qui faisaient trop de fautes d'orthographe ! J'aurais des centaines de lignes à écrire là-dessus… ;o((


http://michel.delord.free.fr/seuls10.pdf

Michel a écrit:
2) Puisque tu parles du concours d'entrée en sixième : c'est-à-dire que tu fais allusion au niveau atteint par les élèves de primaire , j'ai aussi publié

a) l'arrêté du 27 Novembre 1956 définissant le concours d'entrée en sixième …. dans les classes de Sixième des Lycées et Collèges classiques modernes et techniques et des Cours Complémentaires

b) quelques sujets donnés à cet examen ( mais je publierai les recueils complets ) . Je propose même que – au lieu des évaluations bidon de la DEP -l'on fasse passer ces examens à tous les élèves entrant en sixième actuellement , non pas pour empêcher un passage dans cette classe , mais pour vérifier si nous sommes au niveau de 1963 et l'on pourrait ainsi savoir si , dans une école comme le primaire qui n'a pas été massifiée, il y a toujours 55% de l'effectif qui arrive à ce niveau. Et je propose même qu'on le fasse passer en quatrième, pour voir ….
Voir :
http://michel.delord.free.fr/exam6.pdf


Ça m'intéresse bien sûr !

Citation:

SLL est bien à côté de la plaque là et c'est un point sur lequel je ne suis pas du tout d'accord avec Michel Delord, même si je le soutiens quand il parle des maths, sa discipline.

Zoltar


Michel a écrit:
On va avoir l'occasion d'en discuter.


Oui, bien sûr ! Il faudra qu'on parle de comparaisons entre élèves comparables.


Michel a écrit:
Bonne nuit et bon matin pour ceux qui se réveillent ( j'aurais bien aimé faire un petit topo sur Bentolila qui suit la vague, comme d'habitude , qui sent que la tendance est à refaire de la grammaire, de l'orthographe et qui n'hésite pas à replacer son discours , toujours en suivant la vague, dans l'ambiance sécuritaire mais dans celle qui convient à un grand intellectuel , "l'insécurité linguistique" (4) )



Je vais moi aussi faire un topo sur l'article de Bento, car sur bien des points mes idées rejoignent les siennes quant à cette "déchéance linguistique", même si nous ne trouvons pas les mêmes causes à ce phénomène. La grammaire ? c'était mon truc, dès 14/15 ans. Ça m'a conduit où ? Je privilégie quant à moi la poly-multivalence, l'ouverture et la divergence dans la formation. Mais c'est une autre histoire…

@ plus Michel,

@micalement,

Zoltar
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Zoltar



Inscrit le: 09 Nov 2003
Messages: 311

MessagePosté le: Ven Nov 28, 2003 11:02 pm    Sujet du message: Propositions : sommaire Répondre en citant

Lamarlère Viviane a écrit:
Top chrono, Zoltar, vos propositions.

A bientôt .


Je n'ai pas trop la possibilité de détailler ce soir car je dois aller faire dans moins d'un quart d'heure ma piqûre d'insuline bed-time. Glooops !

Alors juste un sommaire succinct :

1) Concours après licence ou maîtrise (si cette dernière existe encore.)
- Épreuves écrites & orales les plus éclectiques et équilibrées possibles pour les candidats PE.
- Idem pour les futurs profs de collège et de lycée avec une épreuve écrite et orale supplémentaire dans LEUR discipline.
- Épreuve pratique éliminatoire : activités organisées par le candidat pour et avec des élèves. (Préparation écrite + épreuve pratique)
critère : la qualité de la relation et du passage des messages aux élèves.

2) Pour les admis :

- Statut d'élève professeur rémunéré par l'état : 2 ans en IUFM avec une majorité de stages in situ, en responsabilité avec des élèves, à différents niveaux de la scolarité concernée & assortis de retours à l'IUFM avec le souci pour tous (élèves-profs et profs) de présenter les problèmes rencontrés durant les stages & de leur apporter les réponses théoriques ET pratiques, quelle que soit la nature de ces problèmes.

- La deuxième année comporterait un stage plus long, en totale responsabilité avec des évaluations appropriées dans les différents groupes de disciplines pour les futurs PE et des évaluations spécifiques pour les futurs profs de collège ou lycée. Ces évaluations prendraient en compte la manière de présenter les savoirs, savoir-faire etc... ainsi que les contenus plus théoriques (psychologie de l'enfant & ou de l'adolescent ; didactique générale & didactique disciplinaire)

- Les deux années comprendraient une formation approfondie en neurosciences appliquées à la pédagogie : "Comment l'enfant apprend-il ?" (Id pour les ados.)
* Quels sont les processus neuronaux qui sont impliqués dans les différents types d'apprentissage. Quels sont les rôles des 5 types de mémoires dans les différentes disciplines. Lier ces données à la psychologie du développement.
Formation en sociologie appliquée et aux relations/partenariat avec les parents... etc...

Je détaillerai davantage si besoin est.
J'y vais !

Bien à vous,

Zoltar
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Lamarlère Viviane



Inscrit le: 06 Nov 2003
Messages: 946

MessagePosté le: Sam Nov 29, 2003 8:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a une chose qui me tracasse.

Enseigne t on en IUFM le contenu précis des matières qu'il devra enseigner? En somme lui fait on effectuer de l'intérieur, le parcours d'apprentissage que devra faire l'enfant? j'ai cru comprendre que l'on ne consacre que très peu de temps à l'apprentissage de la lecture, encore moins à celui de l'écriture.

Pour revenir aux programmes, qui homologue le contenu des ouvrages?
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Nanisa



Inscrit le: 05 Déc 2003
Messages: 17

MessagePosté le: Sam Déc 06, 2003 11:00 pm    Sujet du message: Re: Colette OUZILOU praticienne de quoi ? Répondre en citant

[quote="Zoltar"]
Lamarlère Viviane a écrit:

Non, c'est contraire à la vérité de dire ça !

Oui, sans doute, soyons un peu sérieux ! .
Mon fils aîné a été de la "promotion" number one du collège unique en 1977.

Je peux expliquer en détail pourquoi leurs observations sont faussées, nulles et non avenues pour 90 % des petits apprentis lecteurs.

, je les ai examinées au microscope à balayage électronique... Je peux les détailler dans tous ses menus détails. Je suis vraiment outré car je sais de quoi je parle.


Zoltar


Zoltar, je vous lis depuis deux jours sur plusieurs des thèmes proposés sur ce forum, et je vous trouve bien sûr de vous... Vous me mettez mal à l'aise. Il n'y a rien de plus dangereux que ceux qui prétendent tout savoir.
Et pour répondre à votre érudition, je répondrai que l'on peut avoir lu mille livres mal choisis et en savoir moins que celui qui, doté de bon sens, n'a nul besoin de s'appuyer sur des référentiels.

Le bons sens, c'est - hélàs - l'essentiel de ce qui manque à nos intellectuels, ceux-là mêmes qui décident à notre place de ce qui est bon pour nos enfants... et dont l'impressionnant travail conduit aujourd'hui à une mise à plat du fonctionnement de l'éducation nationale et à ce gigantesque forum.

J'aimerais, pour une fois, que le "peuple" soit écouté. Que l'on mette un peu de côté les scientifiques, les psys et autres intellectuels de tous poils, que l'on revienne aux vraies valeurs, aux vrais problèmes, avec les mots de tout le monde.

J'espère qu'à travers ce forum, les "décideurs" sauront ne pas tomber dans le piège des conversations à tiroirs, des circonvolutions intellectuelles. Qu'ils liront les témoignages de ceux qui ont quelque chose à dire et... que personne n'écoute.
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